Des crédits immobiliers encore plus chers, des crédits qui montent en flèche et des dépôts progressivement rentables

Des crédits immobiliers encore plus chers, des crédits qui montent en flèche et des dépôts progressivement rentables

2023-09-14 22:42:55

Il n’y a pas de trêve. Le nouveau tour de vis – et semble-t-il le dernier – que la Banque centrale européenne (BCE) a forcé en augmentant les taux d’intérêt de 0,25 point à 4,5% aura une fois de plus un impact sur l’économie nationale de millions de citoyens : qu’ils aient un prêt hypothécaire. , Oui; mais aussi ceux qui ont contracté un emprunt pour financer leurs achats habituels (des vacances à l’achat d’une voiture en passant par un électroménager) ; et même, et pour le mieux, ceux qui gardent des économies sur leurs comptes bancaires.

Le mouvement de la BCE cherche à lutter contre une inflation qui reste incontrôlée et ne se soucie pas du fait que l’économie quotidienne puisse se calmer en raison de taux d’intérêt élevés. Elle n’a pas encore pleinement impacté la croissance de la zone euro et on entrevoit à peine une récession qui, avec les données actuelles sur l’emploi, semble digeste pour l’institution monétaire.

Les prêts hypothécaires continueront donc d’augmenter. Ils le font depuis presque un an et demi. En avril 2022, l’Euribor était positif pour la première fois depuis six ans et c’est à ce moment-là que commença la flambée des remboursements des prêts immobiliers. Elle a anticipé la première hausse officielle des taux, en juillet de la même année, et depuis lors, elle a poursuivi sa spirale ascendante jusqu’à atteindre une moyenne jusqu’à présent en septembre de 4,07 %. Le principal indice qui régit les crédits immobiliers a connu ce jeudi une hausse substantielle de son taux journalier, jusqu’à 4,15%, quelques heures avant d’apprendre la décision de la BCE. C’était un avant-goût de ce que Francfort allait annoncer.

Des augmentations de frais plus modérées

Comme on pouvait s’y attendre, l’Euribor poursuivra ses hausses au cours des prochaines semaines jusqu’à atteindre un niveau similaire aux taux officiels, soit 4,5 %. Tout ménage qui doit désormais revoir son crédit immobilier verra sa mensualité augmentée puisque l’Euribor reste au-dessus des niveaux d’il y a douze mois, où il se situait autour de 2,2%. En réalité, l’augmentation des mensualités n’aura pas autant d’impact que celle que les créanciers hypothécaires ont dû assumer jusqu’à présent, mais dans tous les cas, ils devront allouer plus d’argent à leurs prêts. Pour une moyenne de 120 000 euros par an à 20 ans restants avec un différentiel Euribor plus un point, ils paieront près de 800 euros par rapport aux 665 qu’ils payaient jusqu’à présent pour ce même prêt hypothécaire l’année dernière. Ils coûtent environ 135 euros de plus par mois, qui s’ajoutent aux 200 qu’ils assumaient déjà lors du dernier bilan.

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Les attentes passent car ce n’est qu’en avril 2024 que l’Euribor donnera les premières joies aux créanciers hypothécaires. Ce sera à ce moment-là que l’indice sera au même niveau ou en dessous de celui du même mois de cette année, autour de 3,75%. D’ici là, toute révision des prêts hypothécaires entraînera une augmentation des dépenses pour ces prêts.

Financer une vie quotidienne coûteuse

Ceux qui auront besoin de financement pour effectuer des achats mineurs, même au quotidien, verront également le coût de ces opérations augmenter. Par exemple, l’acquisition d’un électroménager, d’un meuble, une dépense extraordinaire au supermarché ou, pour élever le concept, d’un véhicule, coûtera beaucoup plus cher. Comme c’était le cas pour les prêts hypothécaires, les échéances de ces produits de financement avaient déjà connu des augmentations au cours des derniers mois. Mais ce ne seront pas les derniers.

Le taux d’intérêt moyen appliqué par les institutions financières pour tous les types de prêts à la consommation a dépassé 8% en juillet, selon les dernières données mises à jour de la Banque d’Espagne. Un an auparavant, il évoluait à peine autour de 6,8 %. Et douze mois avant, à 5 %. Ainsi, demander un prêt de 3 000 euros sur 24 mois signifie désormais un décaissement de 256 euros d’intérêts contre 220 euros il y a un an.

La nouvelle augmentation des taux entraînera une nouvelle hausse des intérêts sur ce type de prêt, qui tendront à se rapprocher de plus en plus du niveau de 9%, soit près de quatre points de pourcentage de plus que ce qui était facturé il y a un an. Dans le cas des cartes de crédit “revolving” (celles pour lesquelles une commission fixe est payée quelle que soit la dette, en échange d’un intérêt élevé), un taux de 18% est appliqué, qui sera éventuellement relevé après la dernière décision de la BCE. .

Le coup de pouce attendu des dépôts

Ceux qui peuvent bénéficier de la hausse des taux à 4,5 % sont les épargnants dont l’argent est déposé en banque. Bien qu’il ait fallu plusieurs mois pour que les entités accélèrent la rémunération de ces produits, la rentabilité actuelle est supérieure à 2,3% dans un an, selon la Banque d’Espagne. La hausse la plus forte a été enregistrée entre les mois de mars et juin. Car jusque-là, le versement d’un acompte ne dépassait pas 1 %.

La banque a soutenu tout au long de cette période que les caractéristiques du marché espagnol sont celles qui ont défini cette politique de taux de dépôt, généralement avec des intérêts plus bas que dans le reste de l’UE, bien qu’avec des prêts hypothécaires également plus bas, comme le soulignent des sources sectorielles. .

La pression exercée par les clients des banques pour négocier une hausse des taux de leurs dépôts, la sortie de capitaux vers d’autres produits comme les bons du Trésor, ainsi que l’augmentation des intérêts officiels de la BCE ont accéléré cette rémunération qui, désormais, peut être encore augmenté.



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