Depuis la nuit des temps, les volcans ont été des phénomènes naturels incroyablement captivants pour les gens. Cependant, leur nature imprévisible et parfois mortelle a poussé les scientifiques modernes à chercher des moyens de prédire leur activité. Des travaux récents ont établi que les éclipses de Lune du Moyen Âge ont offert une occasion unique pour les scientifiques de recueillir des indices sur l’histoire des volcans, aidant ainsi à brosser un tableau plus complet des éruptions volcaniques les plus catastrophiques de l’histoire. Dans cet article, nous allons explorer cette technique inhabituelle de recherche historique et découvrir comment elle a permis de mieux comprendre le comportement imprévisible de ces géants de la nature.
Des textes médiévaux ont permis de préciser les dates d’éruptions volcaniques majeures entre 1100 et 1300, grâce à des observations des moines. En recoupant ces données avec des informations sur les carottes de glace, des scientifiques ont pu comprendre que ces éruptions ont assombri la couleur des éclipses de lune dans les années qui ont suivi. Les éruptions violentes peuvent ainsi propulser des panaches de cendres jusqu’à 10 kilomètres d’altitude, créant des aérosols obstruant la lumière solaire et provoquant une chute de température. Les moines ont également décrit l’impact négatif de ces conditions atmosphériques sur les récoltes, confirmé par l’analyse des cernes de croissance des arbres. Cette phase volcanique intense est également liée à la mise en place du “petit âge glaciaire”, période de baisse des températures qui a affecté une partie de l’hémisphère nord du XIIIe au XIXe siècle. Les aérosols volcaniques ont pu contribuer à ce refroidissement global. Cette approche innovante permet de mieux comprendre l’impact des éruptions volcaniques sur le climat et les sociétés et démontre la valeur des archives anciennes pour la recherche scientifique.
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