2024-04-24 02:28:57
La guerre à Gaza, qui a révélé les États-Unis comme le dernier bastion pro-israélien au monde, comme l’a manifesté la semaine dernière leur seul veto à la reconnaissance de l’État palestinien, se déplace ces dernières heures sur les campus universitaires de tout le pays.
Les universités de Columbia, de NYU (à New York), du MIT à Boston, de Yale dans le Connecticut ou de Berkeley en Californie et même du Michigan organisent de vives manifestations pro-palestiniennes dans lesquelles elles demandent avant tout un changement de cap dans la politique de Washington à l’égard d’Israël.
Mais les revendications ont aussi un aspect universitaireet demandent ainsi à leurs centres respectifs de rompre leur collaboration avec les universités israéliennes ou que les rectorats renoncent à recevoir des financements d’entreprises qui participent d’une manière ou d’une autre à la guerre.
À l’Université de New York (NYU), il y a eu ce lundi 130 détenus après l’intervention de la police pour disperser la foule, une action pratiquement identique à celle qui a eu lieu le jeudi précédent en Colombie, lorsque le camp pro-palestinien a été démantelé et la police a arrêté plus d’une centaine de personnes.
Un étudiant de Columbia a déclaré à EFE que le démantèlement du camp jeudi soir ne semble pas avoir beaucoup aidé, puisque dimanche ses promoteurs l’ont remonté, apparemment avec un plus grand nombre de tentes et mieux organisés; Ils ont par exemple nommé des porte-parole et demandé aux militants de ne pas répondre individuellement aux journalistes.
Le cas est différent à NYU, où l’environnement aux alentours était tout à fait normal, comme EFE a pu le vérifier.
Un porte-parole de Columbia, contacté par EFE, a noté que le président de l’université, Nemat Shafik, « se concentre sur la désescalade du ressentiment sur le campus » et travaille avec toutes les universités, les villes et même les agences d’État à cet égard.
La gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, qui depuis le début de la guerre à Gaza multiplie les messages pro-israéliens, représente bien le dilemme auquel son propre parti démocrate est confronté face à ces manifestations. Hier, il s’est présenté sur le campus de Columbia et a déclaré qu’il défendait le droit à la liberté d’expression, mais il a ensuite souligné qu’« il y a des étudiants qui ont peur ».
También dijo que “ningún estudiante debería ser perseguido por sus creencias religiosas”, y por si hubiera dudas de a quién se refería, posteó después en X unas imágenes en las que aparecía reunida con estudiantes judíos (reconocibles por su kipa en la cabeza) dentro de l’Université.
L’ancien président Donald Trump a également pris la parole aujourd’hui lors du débat et, comme prévu, il a tout imputé au président Joe Biden : « Ce qui se passe dans les universités est une honte. C’est vraiment la faute de Biden. Il a perdu la tête, il a tort. ton… c’est une catastrophe (…) Tout est de la faute de Biden et tout le monde le sait“Il l’a déclaré aux journalistes peu avant d’entamer le procès contre lui.
Le Wall Street Journal prédit aujourd’hui que les cérémonies de remise des diplômes de nombreuses universités concernées seront affectées par le climat d’instabilité, et les rectorats élaborent déjà des plans pour garantir “la sécurité des étudiants et leur propre réputation”.
Concrètement, l’Université du Michigan (l’État qui compte la plus grande population arabe des États-Unis) n’a pas interdit les manifestations, même lors de la remise des diplômes, qui commencent le 4 mai, mais les a confinées dans des espaces où ils ne se mêleront pas aux familles qui viennent célébrer. ce moment avec les diplômés.
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