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Des évolutions du modèle de santé sans base légale qui nuisent aux usagers

Des évolutions du modèle de santé sans base légale qui nuisent aux usagers

2023-04-17 05:15:31

Pedro A. Martinez, chef de la prison de la Confédération nationale des syndicats médicaux (CESM)
Nous venons de célébrer la Journée des soins primaires, en nous souvenant des mauvaises conditions de travail dans lesquelles se trouvent les professionnels de la survie de premier niveau, mais il est à noter qu’il existe un groupe qui doit pratiquer ce premier niveau et même plus. Condamnable : Médecins pénitentiaires. Pour comprendre le problème, il est nécessaire de souligner que le Règlement pénitentiaire, dans son article 209, stipule que les soins de santé dans les établissements pénitentiaires « doivent être basés sur le modèle des soins primaires ». Est-il possible de pérenniser ce modèle avec 34% d’effectifs de médecins pénitentiaires ? Non, ce n’est pas possible et l’administration le sait.

Le règlement pénitentiaire, dans son article 209, indique que les soins de santé dans les établissements pénitentiaires « doivent être basés sur le modèle des soins primaires ».

Le modèle de soins d’urgence que les administrations pénitentiaires ont choisi pour la prévention abandonnée néglige le traitement de suivi de la pathologie chronique et rend impossible le diagnostic précoce. À qui ce changement de modèle fait-il mal ? La réponse est claire : à toutes les personnes privées de liberté. Mais, en plus, c’est un modèle qui augmente les dépenses à la fois pour les ambulances, l’hospitalisation et les tests de diagnostic, ainsi que pour les forces et organismes de sécurité de l’État.

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Est-il légitime de remplacer le modèle de soins primaires par un modèle de soins urgents ? Non, il n’a aucune base légale, puisque l’article 208 du règlement pénitentiaire dispose que les personnes privées de liberté « se voient garantir des soins médico-sanitaires équivalents en tout état de cause à ceux dispensés à l’ensemble de la population ». Avec son inaction et son inefficacité affichées, l’administration pénitentiaire semble avoir oublié jusqu’aux principes constitutionnels d’égalité et d’égalité.

L’administration pénitentiaire fait l’impasse sur la prévention, oublie le suivi des troubles chroniques et rend impossible le diagnostic précoce

Beaucoup de personnes privées de liberté présentent un certain nombre de déficiences, une prévalence élevée de maladies infectieuses, des problèmes de santé mentale et de toxicomanie, qui nécessitent une prise en charge complète, comme le prévoit l’article 207 du règlement pénitentiaire. Est-il possible de maintenir cette nature omniprésente des soins de santé sans médecins ? Non, ce n’est pas possible et l’administration le sait.

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Aujourd’hui, la situation carcérale est vraiment désastreuse : il y a des centres sans médecins, des gardiens sans médecins en service l’après-midi et beaucoup sans médecins. Face à cette dure réalité, l’intervention administrative est astreinte par téléassistance de 9h à 15h et de 16h à 21h en semaine et de 9h à 21h les jours fériés et week-end. Le système est basé sur l’implémentation. Avec cette réponse, il démontre, tout d’abord, un manque de volonté de se conformer à la loi 16/2003 du 28 mai sur l’harmonisation et la qualité du système national de santé, d’intégrer la santé pénitentiaire dans les services de santé des communautés autonomes.

Aujourd’hui, la situation carcérale est vraiment désastreuse : il y a des centres sans médecins, d’autres sans médecins l’après-midi, et beaucoup sans médecins de garde

Deuxièmement, son incapacité à maintenir le modèle de soutien aux soins primaires prévu dans la législation actuelle. et enfin, leur incapacité à retenir les quelques professionnels mal rémunérés qui doivent s’occuper de « ce type de téléassistance gardienne » pour joindre les deux bouts avec leurs maigres salaires.

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Le ministère de la Santé a une fois de plus montré sa maladresse, puisque déjà en ce mois d’avril il a admis que même avec ce nouveau patch il ne peut pas prendre de soins immédiats et que « la peine centre pour lui » Il est impossible de satisfaire les besoins exprimés par » , auquel il leur demande de se limiter dans leurs demandes.

Nous exhortons les autorités pénitentiaires à cesser d’essayer de gérer la souffrance

Au nom du CESM, nous exhortons l’administration pénitentiaire à cesser d’essayer de gérer la souffrance. Les ressources humaines se font de plus en plus rares et nous vous rappelons encore une fois que tant que la santé carcérale ne sera pas intégrée aux services de santé des communautés autonomes, la seule solution est d’égaliser les salaires des professionnels.



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