2024-06-12 08:00:00
Je ne veux plus de bonbons ? (Mina dixit). Sauf si je le veux. Quand Pogacar participe au Giro d’Italia, il mange des bonbons Haribo : c’est une forme de dopage autorisée, un regain d’énergie, et il n’est pas le seul à s’y livrer. L’envie de sucreries, depuis celles au miel d’Ambrosoli jusqu’à celles de Rossana à la crème, en passant par celles à la menthe Saila et celles de Ricola aux herbes alpines, etc., persiste chez les adultes et les enfants, et les chiffres révèlent qu’en Italie, nous consommons environ soixante millions de kilos de friandises par an pour soixante millions d’âmes, soit un kilo chacune, presque une douce addiction. Les données précises proviennent de l’Union Alimentaire Italienne et de NielsenIQ et nous disent qu’en 2003 dans notre pays nous avons fondu dans la bouche ou mâché 57,7 millions de kilos de bonbons, contre 58,9 millions d’habitants (estimation du Calendrier De Agostini Atlas 2023) : environ le kg par personne mentionné ci-dessus, en fait. De plus, les chiffres sont en augmentation : la consommation a augmenté de 1,4 % en 2023 par rapport à 2022. Selon une récente étude de Bva Doxa – Unione Italiana Food, dans notre pays, 9 Italiens sur 10 (91 %) consomment des sucreries, et plus de la moitié ( 57%) le font au moins une à deux fois par semaine. Avec ou sans sucre ? Sur ce point, les Italiens, comme c’est leur tradition, se répartissent entre Guelfes et Gibelins : 44 % préfèrent les sucreries « avec » et 56 % « sans ».
D’un point de vue plus strictement économique, le secteur réalise un chiffre d’affaires de 568 millions d’euros. Le moteur est avant tout les gelées (+6,8%) et les dures et fourrées (+4%) mais les gummies ont également la cote (+1,1%). Le secteur des bonbons et confiseries emploie 7 000 personnes en Italie. En outre, dans le secteur de la confiserie, 10 à 15 nouveaux bonbons en moyenne sont lancés sur le marché chaque année. Mais attention : les produits sans sucre ou à faible apport calorique stimulent la recherche de nouveaux produits. Il existe également un marché important pour les friandises dites nutraceutiques, c’est-à-dire tout ce segment qui peut apporter des bienfaits à l’organisme comme, par exemple, l’apport de vitamines ou de propolis pour renforcer le système immunitaire.
Et il y a de fortes particularités et identités nationales dans les friandises. Luigi Serra, producteur et porte-parole du projet Piacere Caramelle, déclare : « Il y a un goût italien reconnaissable. Par exemple, nous savons que les Américains sont habitués aux saveurs fortes et parfois agressives, aux couleurs vives et souvent excessives de leurs bonbons, et sont surpris par une plus grande délicatesse, ou précision et reconnaissabilité des arômes de nos bonbons aux fruits, ou de la riche onctuosité de nos bonbons fourrés. Et ils apprécient que derrière tout cela se cache une tradition, une recherche de la qualité et des meilleurs ingrédients, bref – encore une fois – une autre expression de la sagesse manufacturière italienne”. Encore un autre cas réussi de Made in Italy.
Selon l’étude Bva Doxa-Unione Italiana Food susmentionnée, 1 Italien sur 2 (49 %) indique la menthe comme son dessert préféré, suivi par les douces ou gommeuses (48 %) et les « dures » (39 %). les gelées (31%), les garnitures (27%), les caramels (27%), les pastilles (23%) et les arômes les plus appréciés par nos compatriotes sont la menthe, l’eucalyptus et l’anis (57%), les agrumes (46%). %) et la réglisse (40 %) ; suivent dans ce classement les baies, les herbes naturelles, le café, le miel, le caramel, le lait, le cola, les crèmes, les arômes exotiques, la cerise noire.
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