Elle a son diplôme en main, mais elle n’est pas encore officiellement autorisée à exercer le métier de marin. Après un examen médical, Angelique van Enk (42 ans) de Prinsenbeek a été refusée à l’expédition. Son poids est le problème. «Je suis apparemment trop grosse pour mon travail», dit-elle.
Pour assister son mari sur le bateau fluvial Stella Maris, qui transporte du sable et du gravier entre Breda et Born, Angélique se reconvertira en navigatrice en 2022. Elle pourra ainsi l’aider pendant la période où son marin philippin est en vacances, explique le ancien employé de restauration. Cela leur permet d’économiser plus de cinq mille euros par mois. Mais un examen médical vient désormais mettre des bâtons dans les roues.
“Ma première réaction a été les larmes.”
Lors de l’examen médical, l’obésité est notamment examinée. Cela entraîne des problèmes croissants dans le transport maritime, selon l’Inspection de l’environnement humain et des transports (ILT). Par exemple, les skippers sont parfois trop lourds pour sauver eux-mêmes ou quelqu’un d’autre en cas d’urgence ou ils s’essoufflent après seulement quelques pas, ce qui augmente le risque d’accident. L’inspection s’inscrit dans le cadre des directives internationales établies pour garantir la sécurité à bord d’un navire.
Angélique à bord du navire de son mari (photo : Niek de Bruijn).
Lors de l’examen médical, l’indice de masse corporelle (IMC) d’Angélique a été mesuré. Mesurant 1,76 mètre et pesant 130 kilos, elle avait 42 ans. Cela la place dans la catégorie de l’obésité morbide, une maladie chronique. «Je suis apparemment trop grosse pour mon travail», dit-elle. Un IMC compris entre 18,5 et 25 est considéré comme normal par l’Organisation mondiale de la santé.
Parce qu’Angélique, qui a grandi à Raamsdonksveer, était souvent victime d’intimidation à cause de sa « taille plus », cette décision lui fait beaucoup de mal. «Ma première réaction a été les larmes», dit-elle. Elle trouve fou qu’elle ait été rejetée uniquement sur la base de son IMC. “Je suis en surpoids, mais la moitié des Pays-Bas l’est.” Elle croit que nous devrions examiner ce que quelqu’un peut et ne peut pas faire. Par exemple, elle effectue la maintenance du navire de son mari sans aucune limitation physique. Une tâche qu’elle est autorisée à accomplir.
“Une réduction de l’estomac est mon seul salut pour le moment.”
Avant et pendant la formation, elle n’a eu aucune nouvelle de son institut de formation concernant les exigences médicales auxquelles elle doit répondre en tant que marin. «Cela me rend triste et en colère. J’ai mon diplôme de marin en place, mais je n’ai pas le droit d’être marin. Afin de commencer officiellement à travailler comme navigatrice, Angélique va désormais subir une réduction d’estomac en novembre. Un régime ne l’a pas aidée davantage. “C’est mon seul salut pour le moment si je veux pouvoir exercer mon métier.”
L’une des tâches qu’Angélique est autorisée à effectuer est le nettoyage du navire (photo : Niek de Bruijn).
Après sa réduction d’estomac, Angélique doit subir une nouvelle visite médicale. Ce n’est pas prévu avant janvier. Entre-temps, il ne peut pas être approuvé temporairement, a déclaré un porte-parole de l’ILT. « L’inspection est basée sur la situation actuelle. Angélique ne remplirait alors pas les conditions. »
“Si je perds du poids, je serai définitivement approuvé.”
De plus, des calamités peuvent encore survenir sur le navire avant la réduction gastrique. Angélique ne pourra peut-être pas se sauver elle-même ou sauver quelqu’un d’autre, indique également l’ILT. « Et après toute opération, il peut y avoir des complications. Il est donc judicieux de ne pas anticiper les choses et de ne planifier une nouvelle inspection qu’après une opération réussie.»
Angélique entre dans une période passionnante. Elle est nerveuse quant à ce qui va arriver. Pourtant, elle garde espoir. « Si j’abandonne, je sais vraiment que je serai agréé et que je pourrai commencer à travailler comme marin. Mon poids est ma seule limitation pour le moment.
#Des #larmes #pour #Angélique #parce #quelle #pas #droit #dêtre #matelot #suis #apparemment #trop #grosse