Dès le 1er septembre, la location de trottinettes électriques est interdite à Paris

A partir du 1er septembre, vous ne pourrez plus circuler avec des scooters électriques de location à Paris – ce jour-là, la décision du référendum organisé en avril entre en vigueur. 89 pour cent des participants au référendum ont voté pour l’interdiction, tandis que 11 pour cent étaient contre. Même si seulement sept pour cent des 1,3 millions de Parisiens éligibles aux urnes ont pris part au référendum, la municipalité de la ville a déclaré qu’elle considérerait les résultats du référendum comme contraignants.

Il a déjà été rapporté que l’utilisation irresponsable des scooters électriques et les accidents fréquents, ainsi que le chaos provoqué par les scooters abandonnés sur les trottoirs, ont conduit à des appels à l’interdiction de la location de scooters électriques et à la tenue du référendum.

Actuellement, trois sociétés de location possèdent environ 15 000 scooters électriques à Paris. Les autorisations d’exploitation des loueurs expirent fin août, donc à partir du 1er septembre, les trottinettes électriques ne seront plus disponibles à la location à Paris.

L’interdiction s’appliquera uniquement à la location de scooters électriques et n’affectera pas les scooters appartenant à des particuliers.

Paris n’est pas la seule ville dont la municipalité réfléchit à la manière de traiter les problèmes liés aux trottinettes électriques. D’autres régions d’Europe réfléchissent également à la manière d’améliorer la sécurité de leurs citoyens. Par exemple, à Lisbonne, les scooters électriques ne sont pas autorisés à rouler à plus de 20 kilomètres par heure, tandis qu’à Ljubljana, la vitesse maximale autorisée est de 5 km/h. À Varsovie, il est interdit d’entrer dans les parcs et jardins, tandis qu’en Italie, dans certains endroits, il est même nécessaire de suivre des cours spéciaux de conduite de scooter.