Des manifestations ont éclaté en Israël après que trois otages ont été abattus par erreur par l’armée / Article

Les soldats israéliens ont identifié par erreur les otages comme une menace et les ont abattus lors d’une opération contre un bataillon du groupe militant palestinien Hamas dans le quartier Shejaiya de la ville de Gaza.

Peu de temps après cet incident, on a soupçonné que les personnes tuées pourraient être des otages pris par le « Hamas ». Les corps ont été transportés sur le territoire israélien pour un examen plus approfondi, ce qui a confirmé qu’il s’agissait de trois otages israéliens.

“Il s’agit d’un incident tragique, l’armée en porte l’entière responsabilité”, a déclaré Hagari. L’armée a immédiatement ouvert une enquête sur cet incident.

Hagari a souligné que Shejaiya est une « zone de combat active » où des combats ont eu lieu ces derniers jours, et a exprimé ses condoléances aux familles de ces otages.

L’incident a provoqué de nombreuses protestations : dès vendredi soir, les gens sont descendus dans la rue. La foule a exigé que le gouvernement israélien fasse davantage et que le reste des otages soit libéré immédiatement. Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Pas de victoire sans le retour des otages”.

Le représentant des Forces de défense israéliennes, Richard Hecht, a déclaré à la chaîne de télévision britannique BBC que l’assassinat des trois otages était un événement tragique et une erreur. Ouvrir le feu dans ce cas était contraire aux règles d’engagement.

Il existe une version selon laquelle les trois hommes capturés à “Hama” ont été abandonnés ou se sont enfuis. L’un des soldats des forces de défense a vu les otages sortir du bâtiment, tenant un bâton avec un tissu blanc. Le militaire s’est senti menacé et a ouvert le feu, pensant qu’il s’agissait de terroristes.

CONTEXTE:

Les terroristes du groupe islamiste palestinien Hamas ont lancé une attaque surprise depuis la bande de Gaza dans la matinée du 7 octobre. Environ 1 400 Israéliens, pour la plupart des civils, ont été tués dans le massacre. Les militants du Hamas ont également capturé plus de 240 personnes et les ont emmenées dans la bande de Gaza.

Israël a déclaré la loi martiale dans le pays et a lancé de vastes frappes aériennes et d’artillerie contre des cibles du Hamas dans la bande de Gaza contrôlée par le groupe. Les forces terrestres sont également impliquées dans les combats. Pendant plusieurs semaines, Israël a également imposé un blocus complet de la bande de Gaza, coupant l’approvisionnement en électricité et en eau du territoire et limitant les livraisons d’aide humanitaire.

Au moins 1,1 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza depuis début octobre. Un grand nombre sont partis vers le sud du territoire, beaucoup cherchent refuge dans les hôpitaux. Durant le conflit, au moins 100 membres du personnel de l’ONU ont également été tués, ainsi qu’une cinquantaine de journalistes.

Israël affirme que les combats dans la bande de Gaza se poursuivront jusqu’à ce que le groupe terroriste du Hamas soit complètement détruit, et accuse le Hamas de se cacher derrière un bouclier de civils et d’infrastructures civiles.

Parallèlement, la communauté internationale a appelé à plusieurs reprises Israël à éviter autant que possible les pertes civiles et à introduire des pauses humanitaires dans la bande de Gaza.

Le 22 novembre, Israël et le Hamas ont convenu d’un cessez-le-feu de quelques jours, durant lequel ils ont échangé otages et prisonniers. Dans le cadre de cet accord, des femmes, des enfants et des jeunes, ainsi que des personnes âgées, ont été libérés. Le Hamas a libéré 110 prisonniers, dont 80 Israéliens, tandis qu’Israël a libéré 240 Palestiniens de prison.

Signaler un bug