2024-03-08 20:20:13
Migrations, lutte contre la mafia et « vols de la mort » au Mexique : tels sont les thèmes au centre des œuvres lauréates de la deuxième édition du « Prix Inge Feltrinelli. Raconter le monde, défendre les droits », annoncé ce soir dans Milan, à la Fondation Feltrinelli. Cette reconnaissance promeut la culture et les paroles comme vecteurs de sensibilisation et de lutte contre les inégalités, nées en mémoire de l’engagement d’une femme courageuse qui a su écouter une humanité victime d’injustices. Parmi plus de 150 ouvrages nominés, ont triomphé : pour la catégorie Livres, “Mal di Libia” (Bompiani) de Nancy Porsia, sur les grands enchevêtrements de la politique, la guerre civile et les tragédies de la migration en Libye ; pour la catégorie Enquêtes , “Los vuelos de Alicia” de Marcela Turati, qui a mis en lumière les victimes mexicaines jetées à la mer par des avions pendant la soi-disant “sale guerre” ; pour la catégorie Podcast, le scénario “Laisse-moi l’entendre” proposé par le 1Une classe du Liceo C. Poerio de Foggia, qui a placé la lutte pour la légalité et l’histoire des victimes de la mafia au centre des contradictions de la ville.
A ces premiers prix se sont ajoutées quatre mentions spéciales pour les livres et les enquêtes. Parmi celles-ci, la mention spéciale Libri Kids, destinée aux femmes écrivains de littérature jeunesse, nouveauté de cette deuxième édition. Les gagnants des deux mentions spéciales dédiées aux œuvres de fiction et de non-fiction ont été départagés par plus de 4 500 votes exprimés par le jury populaire, qui a récompensé “Le contrebandier” de Stéphanie Coste (La Nef de Thésée) pour la catégorie Livres et pour le Catégorie Livres jeunesse « No man’s land » de Maria José Floriano (éditions Kalandraka). Parmi les enquêtes journalistiques évaluées par le jury international, la mention spéciale contre les violences de genre a été accordée à « Femmes à abattre » du collectif journalistique Youpress, publié sur Mediapart, tandis que « La révolution féministe en ligne en Chine » de Wanqing Zhang, Reste du monde a triomphé comme l’œuvre lauréate du Prix Spécial du Jury.
Composent le jury international : le président Carlo Feltrinelli, l’écrivain Simonetta Agnello Hornby, la journaliste Lucia Annunziata, la PDG du Gruppo Feltrinelli Alessandra Carra, le journaliste Ezio Mauro, la journaliste Simonetta Fiori, le directeur d’Anagrama Jorge Herralde, l’Amnesty International le porte-parole Riccardo Noury, l’écrivain Christoph Ransmayr, le président du PEN International Burhan Sonmez, les éditeurs Dominique Bourgois et Susanne Schüssler et l’auteur Pinar Selek. Le Prix est promu par la Fondation G. Feltrinelli et le Groupe Feltrinelli, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation et du Mérite et les trois partenaires promoteurs BookCity, Aie et l’École des Libraires Umberto et Elisabetta Mauri.
Telles sont les motivations des trois œuvres lauréates : « Mal di Libia » (Bompiani) de Nancy Porsia, lauréate dans la catégorie « Œuvres de fiction et non-fiction », « nous entraîne dans les événements politiques d’un monde hostile, contradictoire et mal compris ». , offrant un regard latéral sur « l’après Kadhafi », la guerre civile, les migrations le long de la route de la Méditerranée, le rêve de démocratie qui a germé avec le Printemps arabe et s’est rapidement évanoui. Du seul journaliste italien en poste en Libye, une histoire vivante et engageante qui, alliant rythme narratif et clarté informative, éclaire les responsabilités internationales”.
Pour la section « Enquête et photoreportage », Marcela Turati avec « Los vuelos de Alicia » (Mexique, publié par Revista Anfibia et Quinto Elemento Lab) « éclaire la lutte de plusieurs décennies pour la reconnaissance de la vérité et de la justice au Mexique, mais révèle également un aspect moins connu des dictatures d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud : le recours aux vols de la mort par les forces armées mexicaines. À travers la recherche d’une fille sur les traces de sa mère disparue, l’enquête se distingue par sa complexité narrative et la richesse de son histoire. sources utilisées. En examinant une blessure encore ouverte en Amérique latine, il révèle un témoignage exemplaire de la lutte pour la mémoire et la justice”.
Pour la catégorie « Podcast », « Let me feel » du 1A du lycée Poerio de Foggia « a été créé pour « être entendu ». Le projet démontre une forte sensibilité envers la sphère des droits et est un exemple d’engagement civil et civique. courage contre les mafias. La force du thème, la narration, la reconstruction du contexte autour d’un personnage principal, celui de Daniela Marcone et de sa famille, se combinent bien avec le langage expressif du podcast. La vie et la bataille pour la légalité de la La famille Marcone est étroitement liée aux contradictions de Foggia, une ville qui n’a pas perdu le désir de lutter pour la justice.
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