Des migrants refoulés d’Algérie errent dans le désert nigérien

Depuis quelques années, le Niger est devenu un pays de transit pour de nombreux migrants en quête d’une vie meilleure. Cependant, certains d’entre eux se retrouvent confrontés à un véritable cauchemar à Assamaka, à la frontière avec l’Algérie. Des témoignages de migrants rapportent des violences, des viols, des confiscations de biens et une détresse profonde sur cette terre traversée par des milliers de personnes tous les mois. Dans cet article, nous allons plonger dans le quotidien des migrants jetés dans l’enfer d’Assamaka, leur parcours semé d’embûches et les initiatives pour leur venir en aide.


Depuis le début de l’année, de plus en plus de migrants sont rejetés aux portes du Niger, en provenance d’Algérie. Les centres de transit, débordés par l’afflux, ne peuvent prendre en charge qu’un tiers environ des migrants, les autres devant survivre dans une situation précaire, pendant plusieurs mois, dans des conditions difficiles: cela inclut la faim, la soif, la chaleur étouffante ainsi que la violence. Les militants locaux jugent que le rôle de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans cette situation est clé dans la politique d’externalisation des frontières sur le sol africain par les Etats de l’Union européenne, désireux d’éloigner la pression migratoire.