Des militants et la Commission nationale des droits de l’homme (Komnas HAM) ont condamné les allégations de torture d’un Papou dans la région agitée de l’extrême est du pays par des hommes en civil soupçonnés d’être membres de l’armée indonésienne (TNI).
Une série de clips vidéo montrant l’homme prétendument torturé par un groupe de personnes non identifiées est devenue virale sur les réseaux sociaux indonésiens ces derniers jours.
Les images montrent au moins trois personnes frappant l’homme à plusieurs reprises à la tête avec des bâtons et leurs poings.
L’un des assaillants porte un T-shirt vert avec le chiffre « 300 » imprimé bien en évidence sur le devant, ce qui amène les utilisateurs des médias sociaux à spéculer qu’il était membre de Braja Wijaya, le 300e bataillon d’infanterie Raider sous le commandement militaire de Siliwangi, dans l’ouest de Java ( Kodam).
Les membres du bataillon ont été déployés l’année dernière dans la régence de Puncak, en Papouasie centrale, et devaient revenir plus tôt cette année.
Dans d’autres images, l’homme a le dos lacéré à plusieurs reprises par une lame qui ressemble à un couteau de combat. Il est visiblement blessé, avec du sang sur le visage et le dos, ce qui a suscité des vagues de condamnations de la part des militants des droits humains.
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Usman Hamid, d’Amnesty International Indonésie, a déclaré samedi que les sources d’Amnesty avaient déterminé que la vidéo avait été prise dans la régence de Puncak, province de Papouasie centrale, le 3 février, et que l’homme papou était décédé plus tard des suites de ses blessures dans un hôpital voisin.
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