Des millions de personnes ne parviennent pas à épargner suffisamment pour une retraite confortable, selon l’IFS

Des millions de personnes ne parviennent pas à épargner suffisamment pour une retraite confortable, selon l’IFS

Selon une étude qui propose des changements de politique, moins de la moitié des salariés du secteur privé britannique épargnent suffisamment d’argent pour leur retraite afin de pouvoir vivre confortablement.

Une étude menée par l’Institute for Fiscal Studies (IFS) et l’Abrdn Financial Fairness Trust a révélé que même avec l’inscription automatique, moins de la moitié des employés choisissent de contribuer à hauteur de 8 % de leur salaire nécessaire pour subvenir à leurs besoins plus tard dans la vie.

Parallèlement, un cinquième des salariés ne cotisent toujours pas à un régime de retraite professionnel et ne peuvent donc pas bénéficier des cotisations de leur employeur. Compte tenu de ces tendances, une série de modifications du système d’inscription automatique est nécessaire, selon le rapport.

Alors que certains ont proposé d’augmenter les cotisations de retraite minimales à 12 % des revenus pour tous, ce qui augmenterait les revenus de retraite, certains changements de politique pourraient permettre de lutter plus directement contre ce problème.

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L’épargne retraite et son importance sont devenues plus que jamais d’actualité ces derniers mois, alors que le gouvernement tente de trouver des moyens d’équilibrer les dépenses du secteur public. L’Office for National Statistics a publié la semaine dernière les derniers chiffres du revenu moyen, qui montrent une croissance annuelle de 4 %.

C’est le chiffre qui sera utilisé pour fixer l’augmentation de la pension de retraite de l’État, ce qui signifie que la pension complète de l’État augmentera de 460 £ par an.

Le Royaume-Uni est également confronté au vieillissement de sa population, avec une augmentation de la proportion de personnes en activité par rapport aux retraités. Au cours des 40 dernières années, le nombre de personnes âgées de 50 ans et plus a augmenté de plus de 6,8 millions (soit une augmentation de 47 %) et celui des personnes âgées de 65 ans et plus de plus de 3,5 millions (soit une augmentation de 52 %).

Parmi les mesures que le rapport suggère de mettre en œuvre figure l’élargissement de l’âge par défaut à partir duquel les personnes commencent à cotiser à leur retraite. Actuellement, l’inscription automatique a lieu à 22 ans, mais les salariés auraient intérêt à élargir cet âge pour que les cotisations soient versées entre 16 et 74 ans.

L’étude préconise également d’imposer des cotisations patronales obligatoires à hauteur d’au moins 3 % du salaire total, que les salariés choisissent ou non de cotiser. Cette mesure profiterait aux 22 % d’employés du secteur privé qui renoncent à leur régime de retraite ou n’y sont pas automatiquement inscrits en raison de revenus trop faibles, selon l’étude. Elle réduirait le risque de compression des salaires pour les employés les moins bien payés qui perçoivent des cotisations supplémentaires.

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L’histoire continue

« Il y a de bonnes raisons pour que presque tous les salariés reçoivent une cotisation de retraite de leur employeur, qu’ils y contribuent ou non eux-mêmes », a déclaré David Sturrock, auteur du rapport et économiste de recherche senior chez IFS. « Cela constituerait un changement plus important pour le système, et qui profiterait probablement particulièrement à de nombreux salariés à faibles revenus. »

Dans le même temps, une augmentation des cotisations salariales par défaut pour les salariés aux salaires moyens et supérieurs pourrait faire toute la différence.

Le montant minimum par défaut des cotisations pour l’inscription automatique est actuellement de 8 % des revenus compris entre 6 240 et 50 270 £. L’augmentation des cotisations pour les personnes ayant de faibles revenus actuels risque de réduire le revenu disponible à un moment de la vie où cela est le moins possible. L’augmentation du minimum par défaut sur la partie des revenus au-dessus d’un certain seuil aiderait certains salariés à revenus moyens et élevés à mieux compléter leur retraite d’État.

Par exemple, le taux de cotisation total par défaut pourrait être de 12 % pour la partie des revenus supérieure à 35 000 £ (environ le revenu médian à temps plein), les cotisations supplémentaires provenant des cotisations des salariés. Il est important de noter que de nombreuses personnes ayant des revenus plus faibles au cours de leur vie et ayant des revenus plus élevés certaines années pourraient également être aidées à épargner davantage pour leur retraite.

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