Des moutons meurent malgré le vaccin contre la fièvre catarrhale : « Un virus vraiment très grave » | Actualités RTL

Inquiétudes chez les éleveurs de moutons

Par RTL Nieuws·il y a 40 minutes·Modifié: il y a 39 minutes

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Inquiétudes majeures chez les éleveurs de moutons : le virus mortel de la fièvre catarrhale, qui a tué des dizaines de milliers de moutons l’année dernière, réapparaît. Bien qu’il existe désormais des vaccins, selon les éleveurs de moutons et les vétérinaires, un nombre impressionnant de moutons retombent malades et la question se pose : les vaccins sont-ils efficaces ? Le ministère de l’Agriculture a ouvert une enquête.

L’éleveuse de moutons Tineke Camps d’Ysselsteyn, dans le Limbourg, n’a pas hésité un seul instant lorsqu’elle a appris ce printemps qu’il existait des vaccins contre la fièvre catarrhale du mouton. Elle a vacciné ses 1 400 moutons le plus rapidement possible. Cela lui a rapidement coûté environ 10 000 euros.

Mais les inquiétudes grandissent de jour en jour. Parce que l’éleveuse limbourgeoise voit à nouveau des moutons gravement malades, voire morts, dans ses troupeaux. “En une semaine, nous avons ramené cinquante moutons à la maison. Plus de dix étaient morts. Les autres sont à l’infirmerie.” Elle entend des sons similaires chez d’autres éleveurs de moutons. « Les vaccins ne semblent pas fonctionner », déclare Camps. Ce n’est pas seulement une triste nouvelle. “C’est aussi beaucoup d’argent pour quelque chose qui ne semble pas fonctionner.”

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Virus mortel

L’année dernière, des dizaines de milliers de moutons sont morts du virus de la fièvre catarrhale, un virus transmis par les moucherons, petits moustiques. Au début de cette année, il a été annoncé que trois vaccins avaient été approuvés. Environ un million de moutons ont été vaccinés en un rien de temps.

Mais des histoires inquiétantes émergent maintenant, comme le constate également le médecin ovin Reinard Everts. “J’avais espéré que nous n’aurions plus aucune infection, mais nous voyons encore de nombreux animaux malades et même des animaux qui meurent. Il s’agit simplement d’un virus très intense et puissant. Le vaccin ne constitue pas une garantie complète pour prévenir complètement la maladie.” Everts ne veut donc pas tirer des conclusions trop hâtives. “Nous voyons également des animaux en convalescence, et d’après notre expérience, c’était certainement moins l’année dernière.”

Selon le médecin ovin, 3 moutons infectés sur 4 sont morts l’année dernière. Que pense-t-il de l’effet des trois vaccins ? “Nous savons, comme cela est également indiqué dans la notice, que le vaccin protège contre la mortalité et réduit les plaintes cliniques. Les vaccins ont été testés sur des animaux dans des conditions de laboratoire et il s’agissait d’animaux en très bonne santé. Sur le terrain, les conditions sont toujours différentes et il y a aussi des moutons dont l’immunité est plus faible. La question est de savoir quels animaux meurent actuellement.

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Le ministère enquête

Le ministère de l’Agriculture mène une enquête sur les vaccins. La ministre Femke Wiersma a écrit vendredi dans une lettre au Parlement qu’il y avait désormais 67 soupçons. Le ministère dit savoir qu’il a été prouvé qu’au moins vingt entreprises sont infectées par le « stéréotype 3 du virus de la fièvre catarrhale (BTV-3) ». L’enquête est toujours en cours dans 47 autres entreprises. La plupart de ces entreprises vaccinent, rapporte le ministre.

Wiersma indique que les animaux peuvent encore être infectés après la vaccination, mais qu’ils deviennent moins gravement malades et que la mortalité reste limitée. “Je ne vois pas encore de raisons de paniquer”, a déclaré le ministre interrogé. “Mais nous suivons désormais tout de près.” Elle dit qu’il est encore trop tôt pour dire que les vaccins ne fonctionnent pas bien. Les recherches devraient être terminées dans quelques semaines.

Femke Wiersma, ministre de l’Agriculture

Le ministre souligne qu’il est important de poursuivre les vaccinations. À la demande du ministère, le laboratoire vétérinaire Royal GD va enquêter sur les infections par la fièvre catarrhale dans dix élevages dont les animaux ont été vaccinés contre le virus. Cela devrait donner une idée de la progression des infections par la fièvre catarrhale et du degré de mortalité.

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“J’espère sincèrement que nous n’atteindrons pas la situation de l’année dernière”, déclare la ministre Wiersma. Elle appelle les agriculteurs à continuer de vacciner.

Bonne dose

Le Medicines Evaluation Board (MEB), responsable de l’autorisation des vaccins aux Pays-Bas, appelle les vétérinaires et les agriculteurs à signaler s’ils pensent qu’un vaccin contre la fièvre catarrhale n’a pas fonctionné correctement. Les experts du superviseur peuvent alors vérifier, entre autres, si l’animal a reçu la bonne dose. Selon le Conseil, cela pourrait conduire à conseiller une vaccination supplémentaire “en cas de manque d’efficacité démontrable”.

2024-07-17 18:08:19
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