des palaces à l’Auberge de Cercoux (17), le parcours de Maylis Dindin, candidate au « Meilleur pâtissier »

des palaces à l’Auberge de Cercoux (17), le parcours de Maylis Dindin, candidate au « Meilleur pâtissier »

Entre les palaces de la Côte d’Azur et la commune de 1 178 âmes, tout au sud de la Charente-Maritime, à la lisière avec la Gironde, le contraste est vertigineux. Il raconte la diversité du parcours de cette jeune femme de 25 ans, qui sait ce qu’elle veut. Née à Libourne, elle a grandi en Belgique avant de retrouver la région bordelaise à 14 ans. Elle passe un bac technologique puis une mention complémentaire cuisinier en desserts de restaurant au lycée hôtelier de Talence, tout en multipliant des stages chez des étoilés.

Maylis et Monika, toujours en lice avant l’émission du 14 juillet, forment un duo naturel et complice.

Guillaume Mirand

« Énorme challenge »

« Ma première maison, c’était le Pressoir d’argent, ouvert par Gordon Ramsay à Bordeaux. Pendant un an, j’ai beaucoup appris avec le chef, Arthur Fèvre. Mais je n’arrivais pas à faire ma place. Mes parents travaillaient pour le plus gros traiteur d’Aquitaine, Arom, qui collaborait avec tous les restaurants. J’étais vue comme la fille du chef. J’ai pris deux valises, ma voiture, et je suis partie sur la Côte d’Azur. » Maylis Dindin officie pendant deux saisons au Château de la Chèvre d’or, à Eze, puis quatre étés à Antibes. L’hiver, elle est en cuisine à l’hôtel Hermitage, à Monaco.

« Mes parents travaillaient pour le plus gros traiteur d’Aquitaine, Arom, qui collaborait avec tous les restaurants. J’étais vue comme la fille du chef. J’ai pris deux valises, ma voiture, et je suis partie sur la Côte d’Azur »

« Quand mes parents ont lancé l’auberge, je suis venue l’hiver, pour les aider. Ma dernière saison, je me suis dit : qu’est-ce que je fais ? Je commençais à m’ennuyer, à moins apprendre. Et puis il y avait un énorme challenge à l’auberge. Mes parents m’ont motivée. Il y a une possibilité infinie de progression, de développement. J’avais aussi envie d’ouvrir mon entreprise. »

Gâteaux diététiques

Maylis confectionne les gâteaux de la table gastronomique de l’Auberge, Le Silène, et ceux de l’épicerie adjointe, « La Vache qui toque ». Elle a aussi lancé une marque de gâteaux à emporter, Lanternevendus en ligne et distribués dans toute la France. « Ce sont des pâtisseries saines, diététiques, sans beurre ni sucre raffiné, pour se faire plaisir sans frustration. »

Le passage sur M6 était une façon d’offrir « un coup de pub » à l’entreprise familiale. La pièce artistique en forme de poire conçue la deuxième semaine trône au milieu du restaurant. Toutes les recettes « vues à la télé » seront progressivement disponibles sur place, promet Maylis, plus impressionnée par les caméras que par l’exigence technique. « Il y a tellement de concours de pâtisseries où il faut sortir quelque chose de dingue. Le défi, pour moi, c’était de s’afficher. Monika m’a mis à l’aise. Elle a remporté le concours du Meilleur pâtissier, en Bulgarie, à même pas 18 ans. » De cette expérience, il reste aussi une belle relation nouée avec le duo saintais, éliminé la troisième semaine.

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