Des pratiques de recrutement douteuses chez Leclerc révélées par une enquête

Des pratiques de recrutement douteuses chez Leclerc révélées par une enquête

Des pratiques de recrutement controversées ont été découvertes chez Leclerc, selon une enquête de l’émission Complément d’enquête de France 2. Un extrait de l’épisode à venir montre comment une journaliste se fait embaucher par l’un des hypermarchés de la chaîne de grande distribution. Elle est forcée de signer une lettre de démission datée du 16 septembre en même temps que son contrat, et il lui est expliqué qu’il n’y a pas d’embauche en contrats courts, seulement en CDI.

La démission, un avantage pour l’employeur

En effet, d’après le directeur du magasin filmé en caméra cachée, un CDD est fortement taxé pour l’employeur, ce qui n’est pas normal. Cependant, cette méthode d’embauche est moins avantageuse pour le salarié, car il ne recevra pas d’indemnité de précarité à la fin de son contrat, ni de chômage.

Selon le site service-public.fr, à la fin de son préavis de démission, le salarié ne reçoit pas non plus d’indemnité de rupture. Le directeur du magasin Leclerc argumente cependant que la future salariée bénéficiera de deux jours et demi de congés payés par mois sur un contrat de 35 heures. Quant aux indemnités chômage, le patron ne sait pas si elles seront toujours valables pour la salariée démissionnaire, car il n’a jamais été au chômage et ne sait pas comment cela fonctionne.

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