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Des preuves de la présence des premiers humains en Indonésie contribuent à la compréhension des migrations anciennes

by Nouvelles

CANBERRA, 20 juillet (Xinhua) — Des chercheurs ont découvert des signes d’occupation humaine en Indonésie il y a plus de 40 000 ans, qui, selon eux, offrent de nouveaux indices sur les premières migrations à travers la région.

Dans une nouvelle étude, une équipe de l’Université nationale australienne (ANU) a trouvé des preuves d’occupation humaine sur les îles Tanimbar du sud-est de l’Indonésie – également appelées Timur Laut – datant de 42 000 ans, notamment des fragments de poterie et des os.

Hendri Kaharudin, auteur principal de l’étude et candidat au doctorat de l’ANU, a déclaré que l’emplacement de la découverte offrait de nouvelles perspectives sur la route migratoire empruntée par certains des premiers humains à arriver dans la région.

Les îles Tanimbar sont situées dans la mer d’Arafura à l’est du Timor, à l’ouest de la Nouvelle-Guinée et au nord de l’Australie. Elles se trouvent au large du plateau continental de Sahul, qui englobe l’Australie et la Nouvelle-Guinée.

Kaharudin a déclaré que l’arrivée des premiers humains dans la région en provenance d’Asie du Sud-Est était une question captivante en raison des compétences maritimes avancées qui auraient été requises.

« Il y a deux routes principales qui ont été explorées comme possibilités depuis le milieu du 20e siècle : une voie du nord via des îles comme Sulawesi, et une voie du sud passant près de Timor et des îles Tanimbar », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse samedi.

« Cette découverte marque l’un des premiers sites connus de la route du sud, ce qui en fait une pièce cruciale du puzzle. »

La recherche, menée en collaboration avec l’Agence nationale de recherche et d’innovation d’Indonésie, suggère que les premiers colons avaient développé une technologie maritime avancée il y a 42 000 ans pour traverser des étendues d’eau dépassant les 100 km de distance.

Kaharudin a déclaré qu’il était clair que la migration vers le plateau de Sahul s’est produite par vagues successives de populations de marins plutôt que lors d’un seul événement majeur. ■

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