2024-10-31 23:38:00
- La Commission européenne soupçonne le marché en ligne chinois Temu de violer le droit européen.
- L’autorité bruxelloise a engagé une procédure formelle pour vérifier si la plateforme prend des mesures suffisantes contre la vente de produits illégaux, selon un communiqué.
- En outre, la conception potentiellement addictive du service devrait être examinée.
Le marché en ligne est principalement accusé de ne pas en faire assez pour lutter contre les produits illégaux. La commission a indiqué que certains traders douteux réapparaîtraient sur la plateforme après avoir été bloqués.
Il existe également un risque que la plateforme devienne addictive grâce à des programmes de récompense. Cela pourrait avoir des conséquences négatives sur le bien-être physique et mental d’une personne. La commission souhaite désormais continuer à recueillir des preuves, par exemple au travers d’entretiens.
Bruxelles a également pris des mesures contre d’autres plateformes
Lors d’une enquête préliminaire, les autorités bruxelloises avaient déjà demandé à Temu des informations détaillées sur les mesures prises pour empêcher la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux sur sa place de marché en ligne. La Commission souhaitait également des informations sur la manière dont les risques pour les consommateurs sont atténués.
En réponse aux procédures de l’UE, Temu a déclaré qu’elle prenait ses obligations au sérieux et qu’elle investissait continuellement pour renforcer son système de réglementation et protéger les intérêts des consommateurs sur sa plateforme. “Nous coopérerons pleinement avec les régulateurs pour soutenir notre objectif commun d’un marché sûr et digne de confiance pour les consommateurs”, a poursuivi la société.
Les relations commerciales avec la Chine sont tendues
Le procès de Bruxelles contre Temu intervient à un moment où les tensions économiques avec la Chine s’accentuent. Des droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques importées de Chine sont en vigueur depuis mercredi.
Avant la décision de la Commission européenne, une majorité suffisamment large d’États de l’UE avait voté en faveur des tarifs douaniers punitifs au début du mois. L’Allemagne a voté contre cette mesure, craignant un nouveau conflit commercial majeur et d’éventuelles représailles contre les fabricants allemands.
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