Identifié pour la première fois en 1976,et supposé transmis par les chauves-souris,Ebola est une maladie virale mortelle qui se propage par contact direct avec les fluides corporels,provoquant de graves hémorragies et une défaillance des organes.
Les épidémies touchant principalement l’Afrique subsaharienne, les sociétés pharmaceutiques n’ont pas eu d’incitations financières pour développer des traitements, et la nature sporadique des épidémies a rendu les essais cliniques difficiles.
Un vaccin n’a été largement approuvé qu’en 2019, et bien que deux traitements intraveineux à base d’anticorps améliorent les résultats, ils nécessitent un stockage frigorifique coûteux et sont difficiles à administrer dans certaines des régions les plus pauvres du monde.
Pour leur expérience, des chercheurs ont testé l’antiviral Obeldesivir, la forme orale du Remdesivir intraveineux, initialement développé contre la Covid-19.
L’Obeldesivir est un « inhibiteur de polymérase », ce qui signifie qu’il bloque une enzyme essentielle à la réplication virale.
L’équipe a infecté des macaques rhésus et cynomolgus avec une forte dose de la variante Makona du virus Ebola.
Un jour après l’exposition, dix singes ont reçu quotidiennement une pilule d’Obeldesivir pendant dix jours, tandis que trois singes témoins n’ont reçu aucun traitement et sont morts.
L’Obeldesivir a protégé 80 % des macaques cynomolgus et 100 % des macaques rhésus, qui sont biologiquement plus proches de l’homme.
le médicament a non seulement éliminé le virus du sang des singes traités, mais a également déclenché une réponse immunitaire, les aidant à développer des anticorps tout en évitant les lésions organiques.
Il a été expliqué que, bien que le nombre de singes fût relativement faible, l’étude était statistiquement puissante car ils avaient été exposés à une dose extraordinairement élevée du virus, environ 30 000 fois la dose létale pour l’homme. Cela a réduit le besoin de singes témoins supplémentaires,limitant ainsi les décès inutiles d’animaux.
L’un des aspects les plus intéressants de l’Obeldesivir est sa protection « à large spectre », comparée aux traitements approuvés à base d’anticorps qui ne fonctionnent que contre l’espèce Zaïre d’Ebola.
« C’est un avantage énorme », a-t-il été dit.
Le fabricant pharmaceutique Gilead fait actuellement progresser l’Obeldesivir vers des essais cliniques de phase 2 pour le virus de Marburg, un proche parent d’Ebola.
« Tous ces médicaments et vaccins qui ont été développés contre Ebola et beaucoup de ces virus et agents pathogènes exotiques, 90 % de l’argent provient du gouvernement américain », a-t-il été dit, ajoutant : « Je pense que le grand public conviendrait que nous avons besoin de traitements contre Ebola. »
Ebola : Un espoir avec l’Obeldesivir ?
Le virus Ebola, identifié en 1976 et vraisemblablement transmis par les chauves-souris, est une maladie virale mortelle se propageant par contact direct avec les fluides corporels.Il provoque de graves hémorragies et une défaillance des organes. Les épidémies, principalement localisées en Afrique subsaharienne, ont rendu le développement de traitements difficiles, freinées par un manque d’incitations financières et la nature sporadique des épidémies.
Bien qu’un vaccin ait été approuvé en 2019 et que des traitements intraveineux à base d’anticorps existent, ceux-ci nécessitent un stockage frigorifique coûteux et une governance complexe, limitant leur efficacité dans les régions les plus pauvres.
L’Obeldesivir : Une nouvelle approche
Des recherches prometteuses portent sur l’Obeldesivir,une forme orale du Remdesivir,initialement développé contre la COVID-19. Cet inhibiteur de polymérase bloque une enzyme essentielle à la réplication du virus Ebola. des tests sur des macaques rhésus et cynomolgus exposés à une forte dose du virus Makona d’Ebola ont démontré une efficacité remarquable.
| Type de Macaque | taux de survie avec Obeldesivir |
|—|—|
| Cynomolgus | 80% |
| Rhésus | 100% |
L’Obeldesivir a non seulement éliminé le virus du sang, mais a également stimulé une réponse immunitaire, induisant la production d’anticorps et évitant les lésions organiques.L’étude, bien que menée sur un nombre limité de singes, a été jugée statistiquement puissante en raison de l’exposition à une dose virale extrêmement élevée (30 000 fois la dose létale pour l’homme).
Un avantage majeur de l’Obeldesivir réside dans sa protection à large spectre, contrairement aux traitements à base d’anticorps existants, efficaces uniquement contre l’espèce Zaïre d’Ebola. Gilead, le fabricant, poursuit les essais cliniques de phase 2 pour le virus de Marburg, un virus apparenté.
FAQ sur Ebola et l’Obeldesivir
Q : Ebola est-il mortel ?
R : Oui, le virus Ebola est une maladie virale mortelle.
Q : Comment se propage Ebola ?
R : Par contact direct avec les fluides corporels infectés.
Q : Existe-t-il un traitement pour Ebola ?
R : Oui, des traitements intraveineux à base d’anticorps existent, mais l’Obeldesivir, une option orale, est en cours de développement.
Q : Quels sont les avantages de l’obeldesivir ?
R : Administration orale, protection à large spectre, efficacité démontrée chez les primates.
Q : Où se déroulent les essais cliniques de l’Obeldesivir ?
R: Actuellement, pour le virus de Marburg (un proche parent d’Ebola).
Q : Qui finance la recherche sur Ebola ?
R: Principalement le gouvernement américain.