Des sprinteurs français qualifiés pour les Jeux paralympiques et motivés par le plaisir de la compétition

Des sprinteurs français qualifiés pour les Jeux paralympiques et motivés par le plaisir de la compétition

“Bientôt 40 ans” – il les fêtera en septembre – Trésor Makunda l’assure: “Il y a du plaisir sinon je ne serais pas là”. Le sprinteur français en a ressenti mardi matin au moment de connaître son temps en série du 400m T11 (51sec et 13/100), synonyme de finale et de quota pour les Jeux paralympiques.

“Si on était à notre niveau, il n’y avait pas de raison de ne pas le faire”, a-t-il affirmé, confiant.

Dans la même soirée mercredi, sa co-capitaine, Nantenin Keita, 38 ans, prendra part au 200m T13, après avoir réalisé le meilleur temps de sa saison en demie (26 sec 68/100). Une finale qu’elle partagera avec deux autres sprinteuses Alice Metais et Célia Terki, 22 ans chacune.

Quelques jours avant d’entrer en compétition, la fille du célèbre musicien malien Salif Keita avait déjà évoqué cette équipe de France “intergénérationnelle”.

“Les jeunes qui sont là sont prêts, ceux qui sont expérimentés ont envie de transmettre”, déclarait-elle à l’AFP.

Pour autant, si Keita a aujourd’hui “le brassard de capitaine”, elle ne change pas “qui (elle est)”.

“J’ai toujours été là si on avait besoin de moi, toujours partagé de ce que j’ai vécu”, soulignait-t-elle.

“Si le public kiffe…”

A eux deux, Nantenin Keita et Trésor Makunda, qui se connaissent bien et s’entraînent l’une comme l’autre à l’INSEP, partagent pas moins de neuf médailles paralympiques (1 or, deux en argent, 6 en bronze) et huit podiums mondiaux (dont trois titres pour Nantenin, un pour Trésor).

Mais “on se rend compte qu’on a les mêmes craintes que lors de nos premières compétitions donc cela rassure les jeunes”, poursuit la championne paralympique du 400m (2016).

Selon Trésor Makunda, leur rôle de capitaine sert à leur “donner le goût de la compétition et les empêcher de faire les erreurs que l’on a pu faire”.

Mais “surtout prenez du plaisir, kiffez, c’est ce qu’on leur a dit ! Les championnats du monde chez soi, il n’y en a pas beaucoup qui vont le vivre, c’est une chance inouïe”.

C’est une chance aussi de “préparer l’année prochaine” et les Jeux paralympiques à Paris.

“Il y a une équipe de France qui veut faire plaisir à son public. Si le public kiffe ce que l’on fait et qu’ils nous connaissent, ce sera plein aux Jeux”, explique Makunda.

De son côté, Keita sait que ces Mondiaux servent également à se “préparer à cette pression” causée par l’attention des médias et du public.

“Il faut l’intégrer à notre préparation au quotidien”.

Et du côté du public, “cela va permettre à certaines personnes de se dire +finalement je ne suis pas seule+”, avait-elle déclaré en conférence de presse, en marge de l’événement.

“Souvent quand on est en situation de handicap, on nous dit d’abord ce que l’on n’est pas en capacité de le faire. Là l’objectif est de se dire +ok, qu’est-ce-que je peux réaliser?+”.

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