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Des voies vides ? Ainsi 300 réfugiés et migrants sont formés pour travailler dans les hôpitaux italiens

by Nouvelles

2024-10-01 21:05:01

D’un côté, il y a l’inquiétude des hôpitaux qui se vident parce qu’il est de plus en plus difficile de trouver du personnel médical disposé à y travailler, de l’autre, celle liée aux flux de migrants à la recherche désespérée d’un emploi et d’une vie normale en Italie. C’est pourquoi le projet que Generali et The Human Safety Net, la fondation du groupe, viennent de présenter semble tenter de trouver une solution aux deux besoins, en formant et en insérant les réfugiés et les migrants dans le monde du travail et en contribuant en même temps à répondre au besoin croissant de traitement en Italie.

Le projet implique 300 réfugiés et migrants

Ce sont 300 réfugiés et migrants, originaires de 18 pays différents et résidant actuellement en Italie, qui auront la possibilité de devenir auxiliaires de protection sociale, soignants et agents de santé sociaux dans les régions de Lombardie, du Latium et d’Émilie-Romagne. Les participants au projet ont la possibilité de choisir différents parcours de formation. Les étudiants sont ensuite accompagnés dans l’étude de la langue italienne, dans le processus de reconnaissance des qualifications nécessaires pour obtenir des certifications professionnelles et dans le placement dans des structures actives dans le secteur social et sanitaire, notamment des hôpitaux, des cliniques et des RSA. Le projet, qui a débuté en janvier 2024 et se terminera en juin 2026, voit actuellement plus de 100 bénéficiaires en phase de stage, après une formation théorique en classe,

Début de la formation pour 300 soignants et OSS parmi les réfugiés et migrants

Le tiers secteur et les formations concernées

L’engagement de The Human Safety Net et de Generali Italia en faveur des réfugiés et des migrants dans le pays n’est pas nouveau. En effet, de 2019 à aujourd’hui, plus de 1 200 personnes ont été formées et 470 sont entrées dans le monde du travail grâce à des projets actifs en Italie. L’initiative s’appuie sur la collaboration de sujets impliqués dans le monde de l’hôtellerie et de la formation professionnelle : en particulier, parmi les organismes du tiers secteur, le projet est soutenu par le Comité milanais de la Croix-Rouge italienne, par la Communauté de Sant’Egidio et par le Communauté du consortium. Parmi les organismes de formation et les agences pour l’emploi impliqués figurent Acof Olga Fiornini, Ascolom, Randstad Hr Solutions, Galdus Formazione, ASL Roma 1 et Umana spa. Enfin, l’évaluation du projet est coordonnée par la Fondation Polytechnique de Milan avec le soutien de Tiresia, le centre de recherche de l’École de Gestion de l’École Polytechnique de Milan.

Le défi entre transformations démographiques et migrations

Aujourd’hui, en Italie, les plus de 65 ans représentent 24 % de la population. On estime que ce pourcentage augmentera de 10 points d’ici 2050, alors qu’il existe environ 1,2 million de soignants professionnels. 5 millions de citoyens étrangers résident dans notre pays, dont plus de 3 ne sont pas des citoyens de l’UE, et entre 2021 et 2022, les demandes d’asile et de protection internationale ont augmenté de 556 %, suivies par le regroupement familial et les raisons professionnelles. Pour Andrea Sironiprésident d’Assicurazioni Generali, “ce projet de formation et de placement se penche sur l’un des défis les plus cruciaux de notre époque, les transformations démographiques et les migrations, et est le résultat du modèle de partenariat public-privé dans lequel nous croyons fermement”. Pour le Président du Sénat, Ignazio La Russaprésent à la présentation du projet, cette initiative “vise à offrir de nouvelles possibilités d’aide dans le domaine de la santé, en même temps que la capacité d’offrir une main importante aux réfugiés, qui arrivent peut-être en Italie avec des compétences supérieures à celles que nous imaginez et qui, cependant, s’ils ne disposent pas d’un endroit où ils peuvent les pratiquer ou les améliorer, ils finissent alors par faire des petits boulots, au mieux et dans le pire des cas, dans le domaine de la criminalité”.

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