“Dorénavant, l’enquête judiciaire se poursuivra en fonction des découvertes et des expertises en cours, afin de déterminer les circonstances du décès d’Emile”, toujours inconnues, a expliqué le procureur d’Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon dans un communiqué.
Emile avait disparu le 8 juillet alors qu’il était venu passer les vacances d’été chez ses grands-parents maternels dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, rattaché au village du Vernet, à 1 200 mètres d’altitude.
Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret jusqu’à ce que le samedi 30 mars, une promeneuse découvre le crâne et les dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.
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Les juges d’instruction, en charge de l’enquête à Aix-en-Provence, ont mobilisé immédiatement des dizaines de gendarmes sur le terrain, notamment des spécialistes de la scène de crime, des anthropologues et deux équipes de chiens spécialisées dans la recherche de restes humains, a précisé le parquet.
Ils ont retrouvé des vêtements et un petit fragment osseux dans la même zone, en contrebas de l’endroit où le crâne avait été découvert.
Cependant, ces découvertes n’ont toujours pas permis d’expliquer la mort de l’enfant, et des examens approfondis se poursuivent à Pontoise, à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).