2024-11-20 14:58:00
Le 23 octobre, le tribunal régional supérieur de Cologne a statué que Deutsche Bank devait verser à 13 plaignants plusieurs millions d’euros d’arriérés : au lieu des 25 euros par action Postbank offertes par Deutsche Bank en 2010, le tribunal a jugé approprié 57,25 euros ; c’est le prix que coûtaient les actions de Postbank en 2008 lorsque Deutsche Bank a commencé à racheter Postbank, mais est restée en dessous du seuil de participation de 29,9 pour cent. Mais le tribunal régional supérieur de Cologne a jugé que « des opportunités et des risques importants étaient imputables à Deutsche Bank sur la base du contrat d’achat du 12 septembre 2008 ». Avec des actions Postbank supplémentaires dans son portefeuille de négociation, elle a également atteint « le seuil de contrôle de 30 pour cent », à partir duquel une offre de rachat doit être faite. Cependant, ce n’est qu’en 2010 que le prix a chuté de manière significative.
Deutsche Bank a longtemps cru avoir raison, mais a ensuite été contrainte de constituer une provision de 1,3 milliard d’euros en avril 2024 après une audience à Cologne. Avant le jugement du 23 octobre, elle avait conclu des accords avec d’autres plaignants, parmi lesquels l’éditeur Effecten-Spiegel et le fonds spéculatif Elliott. Malgré un paiement supplémentaire de près de neuf millions d’euros, reçu à lui seul par Effecten-Spiegel, Deutsche Bank a pu débloquer 440 millions sur les 1,3 milliard d’euros précédemment mis de côté. Deutsche Bank tente désormais d’utiliser le recours de non-admission pour obtenir un recours devant la Cour fédérale de justice et limiter encore davantage les dégâts. “La Cour fédérale de justice se prononce sur le recours en non-admission sur la base d’une consultation non publique au moyen d’une ordonnance”, indique-t-on sur le site Internet du tribunal.
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