Deux anciens élus démocrates du Tennessee cherchent à être réintégrés après avoir été expulsés par leurs collègues républicains suite à une manifestation pour le contrôle des armes à feu au Capitole du Tennessee.

Deux anciens élus démocrates du Tennessee cherchent à être réintégrés après avoir été expulsés par leurs collègues républicains suite à une manifestation pour le contrôle des armes à feu au Capitole du Tennessee.

Le Capitole du Tennessee a été le théâtre d’une manifestation sans précédent ces derniers jours, alors que deux ex-élus démocrates ont tenté de reprendre leurs sièges à l’Assemblée générale de l’État. Leur expulsion en novembre dernier avait suscité une vive polémique, les accusant de comportements inappropriés. Depuis, leurs partisans organisent des rassemblements pour exiger leur retour au sein de l’Assemblée générale. Cet article revient sur les événements récents et les enjeux politiques entourant cette manifestation controversée.


Deux anciens élus démocrates du Tennessee, Justin Jones et Justin Pearson, expulsés de leurs fonctions par des collègues républicains après avoir participé à une manifestation pour un meilleur contrôle des armes à feu, souhaitent être remis en fonction ou, sinon, réélus. Le Conseil métropolitain de Nashville doit voter pour le retour de Justin Jones lors d’une réunion spéciale prévue ce lundi. Justin Pearson aura également la possibilité de regagner son siège lors d’un prochain scrutin. Les élections partielles pour leurs sièges suivront dans les mois à venir. Le président Biden s’est entretenu avec les deux élus, et la vice-présidente Harris a rendu visite à Nashville. La majorité républicaine a expulsé les deux hommes noirs par un vote séparé, laissant environ 140 000 électeurs dans des districts principalement noirs sans représentation à la Chambre.
Une troisième élue démocrate, Gloria Johnson, a été épargnée par une marge d’une voix. Elle est blanche, et la différence de traitement entre elle et deux de ses collègues noirs a suscité un tollé. Les législateurs républicains qui ont voté contre l’expulsion de Mme Johnson ont cité le fait que son rôle dans la manifestation était moindre. Les dirigeants du Parti républicain ont déclaré que ces expulsions étaient nécessaires pour éviter de créer un précédent selon lequel la perturbation des législateurs lors des procédures de la Chambre par le biais de manifestations serait tolérée. M. Pearson a cité l’environnement de travail toxique laissé par les républicains après avoir porté un dashiki noir lors de son intronisation.

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