A Taïwan, les habitants se rendront aux urnes samedi pour élire un nouveau président. Alors que la menace d’une invasion chinoise semble plus grande que jamais, les élections retiennent l’attention du monde entier. Mais pour qui peut-il réellement voter ?
De relatie tussen China en Taiwan
- Taiwan viel tot 1987 onder de staat van beleg van China en hield pas in 1996 de eerste directe presidentsverkiezingen. Dat was een hoogtepunt na decennia van strijd voor democratie en om een einde te maken aan het autoritaire bewind.
- China beschouwt het eiland, in omvang iets kleiner dan Nederland, als een afvallige provincie.
- De Chinese president Xi Jinping heeft gezegd dat Taiwan op een dag weer bij China zal horen en dat daarbij indien nodig geweld wordt gebruikt.
Tous les quatre ans, Taiwan élit un nouveau président au suffrage direct. Le mandat maximum est de huit ans et celui de l’actuelle présidente, Tsai Ing-wen, du Parti démocrate progressiste (DPP), arrive à expiration.
Les élections présidentielles et législatives de samedi sont étroitement surveillées par la Chine voisine. Lors de ces élections, les Taïwanais déterminent, entre autres, les relations avec la Chine. Les tensions entre les deux pays se sont encore accrues sous l’administration du DPP.
En raison de toutes ces tensions, l’attention du monde entier est portée aux élections de ce week-end. Mais qu’y a-t-il exactement à choisir ? Nous vous présentons les trois candidats.
Lai Ching-te
Lai Ching-te, 64 ans, mieux connu sous son nom anglais William Lai, est l’actuel vice-président du pays et président du DPP.
Il se tenait dans les derniers sondages taïwanais en tête avec près de 40 pour cent des voix. En raison de la loi électorale, aucun nouveau sondage ne peut être publié depuis le 3 janvier.
Son parti dispose actuellement de la majorité au Parlement avec 63 sièges sur 113. Le DPP soutient l’indépendance de Taiwan et estime que Taiwan n’appartient absolument pas à la Chine.
Lai est donc un fervent défenseur du statut actuel d’autonomie de Taiwan, écrit France24. Il espère une « réouverture du dialogue entre la Chine et Taiwan », mais a également promis de renforcer la défense.
Lai a travaillé comme médecin avant de se lancer en politique en 1998. En 2010, il a été élu maire de la ville de Tainan. En 2017, il devient Premier ministre du gouvernement de Tsai pendant son mandat. Cela a été suivi par la vice-présidence en 2020 pendant le deuxième mandat de Tsai.
Hou Yu-ih
Hou Yu-ih, 66 ans, est le candidat du principal parti d’opposition de Taiwan, le Kuomintang (KMT). Il s’agit d’un parti conservateur qui privilégie des liens étroits avec Pékin. Le KMT nie être pro-Chine, mais soutient la position selon laquelle Taiwan et la Chine appartiennent à une seule Chine.
Selon les derniers sondages, Hou recueille environ 30 pour cent des voix. Il a été élu maire de la ville de New Taipei en 2018. En 2022, il est devenu selon France24 réélu avec un « vote écrasant ».
Bien que Hou n’ait aucune expérience en politique étrangère et en relations internationales, le KMT espère que la personnalité de Hou et le fait qu’il soit issu de la classe ouvrière séduiront de nombreuses personnes.
Hou s’oppose à l’indépendance de Taiwan, mais n’est pas non plus fan du modèle chinois « un pays, deux systèmes » appliqué à Hong Kong et Macao. Ce modèle signifie que ces zones sont considérées comme une « région administrative spéciale de Chine ». Ils font partie de la Chine, mais jouissent de l’autonomie.
Au cours de sa campagne, Hou, comme Lai, a appelé à la réouverture du dialogue avec la Chine.
Ko Wen-Je
Ko Wen-Je, 64 ans, est considéré comme un mélange de « nouvelle politique » et de « vieux pouvoir ». Il représente le Parti du peuple taïwanais (TPP), qu’il a lui-même fondé en 2019.
Beaucoup le considèrent comme un outsider, car il n’est entré en politique pour la première fois qu’en 2014. Il a ensuite été élu candidat indépendant avec le soutien du DPP, mais s’est depuis distancié de ce parti ainsi que du KMT.
Dans sa campagne, il se présente comme une option offrant un terrain d’entente sur les questions avec la Chine. Il la qualifie de « voie modérée et rationnelle ».
On ne sait pas exactement où se situe Ko en ce qui concerne les relations avec la Chine. Il critique le projet de rapprochement du KMT, mais dit oui accueille favorablement davantage de coopération et de dialogue.
Ko se concentre principalement sur les problèmes domestiques tels que le chômage et le logement, ce qui le rend plus populaire auprès des jeunes. Malgré cette popularité, il est en retard dans les sondages avec seulement 24 pour cent des voix.
Krijg meldingen bij nieuwe berichten
2024-01-12 18:59:00
1705078520
#Deux #grands #partis #outsider #voici #loffre #Taiwan #létranger