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Deux lycéens de 16 ans mis en examen pour apologie du terrorisme et complicité

by Nouvelles
Deux lycéens de 16 ans mis en examen pour apologie du terrorisme et complicité

Deux élèves de 16 ans ont été inculpés samedi 13 janvier pour apologie du terrorisme et complicité après avoir provoqué le confinement temporaire de leur école, le lycée Guillaume-Fichet de Bonneville, à la suite d’un “pari” selon le parquet de la ville.

Les deux mineurs ont été présentés à un juge d’instruction en fin de journée samedi, a déclaré Karline Bouisset, la procureure de la République de Bonneville, dans un communiqué.

Le parquet avait ouvert une enquête pour “apologie du terrorisme et complicité” ainsi que “violences psychologiques aggravées par trois circonstances (dans un établissement d’éducation, avec visage dissimulé, avec préméditation) et complicité”.

Les deux jeunes ont été inculpés respectivement comme auteur principal et complice, puis placés sous contrôle judiciaire. Ils ont notamment “interdiction de se présenter dans l’établissement scolaire et à ses abords jusqu’à nouvel ordre”, a souligné le parquet.

Le principal suspect, un élève de 16 ans du lycée, avait pénétré jeudi après-midi dans une classe en criant “Pour l’amour d’Allah Akbar”, provoquant le confinement temporaire de l’établissement, qui compte près d’un millier d’élèves.

Suite à cette “alerte intrusion”, la gendarmerie nationale avait immédiatement déployé une centaine de militaires de la Haute-Savoie pour sécuriser l’établissement scolaire et ses environs, et avait rapidement identifié l’auteur.

Interpellé dans la soirée, le jeune homme avait été placé en garde à vue pour apologie du terrorisme. Son complice avait été arrêté le lendemain pour “complicité par instigation d’apologie du terrorisme et de violences aggravées”, selon la procureure. Elle a précisé que les “motivations du jeune homme résultaient d’un pari orchestré avec un autre mineur dans l’objectif de faire parler sur les réseaux sociaux”. L’auteur présumé a “entièrement reconnu les faits et fait part de ses regrets” et “aucun signe de radicalisation violente” ni de dangerosité n’a été mis en évidence chez lui.

Auteur: Le Monde avec AFP

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