Deux maisons de retraite Orpea supplémentaires sous surveillance renforcée, dont Prinsenhof à Bruges | intérieur

Deux maisons de retraite Orpea supplémentaires sous surveillance renforcée, dont Prinsenhof à Bruges |  intérieur

Ces dernières semaines, l’Inspection des soins a effectué une série d’inspections supplémentaires dans les 23 maisons de repos de la chaîne française de maisons de repos Orpea en Flandre. Cette chaîne est sous le feu depuis un certain temps après des rapports d’abus. Cinq établissements Orpea étaient déjà sous surveillance renforcée. Selon la ministre flamande du Bien-être Hilde Crevits, il y en a maintenant normalement deux autres, dont le Prinsenhof à Bruges. La ministre du CD&V a répondu ce mardi aux questions de Freya Saeys (Open Vld) et Lise Vandecasteele (PVDA).

L’opérateur de maisons de repos Orpea est sous le feu des critiques depuis un certain temps. Par exemple, il y a eu des dénonciations d’abus en France, mais aussi dans notre pays, des histoires font surface depuis un certain temps sur des problèmes dans les installations d’Orpea. Rapports sur le manque de personnel et les problèmes de qualité des soins, comme il y a quelques semaines à propos du centre de soins résidentiels Prinsenhof à Bruges.

Recherche HLN

Et aujourd’hui, de nouvelles histoires d’abus ont fait surface dans une enquête majeure menée par Het Laatste Nieuws et VTM Nieuws. Notre cellule de recherche a examiné l’ensemble des 23 EHPAD d’Orpea. Le résultat n’est pas seulement sombre : il semble aussi y avoir un système derrière cela, comme il s’avère.


Citation

Le dossier Orpea m’inquiète profondément

Ministre flamande du Bien-être Hilde Crevits (CD&V)

“Le dossier Orpea m’inquiète beaucoup”, a déclaré mardi le ministre Crevits au Parlement flamand. Le groupe français est de plus en plus contrôlé, ce qui en soi indique un risque accru. L’année dernière, par exemple, il y a eu 250 inspections de plaintes dans les centres de soins pour bénéficiaires internes. “37 d’entre eux, soit 14%, se sont produits à Orpea”, a déclaré le ministre.

Liste rouge

Il y a aussi eu récemment une nouvelle vague d’inspections dans l’ensemble des 23 établissements Orpea. Tous les dossiers n’ont pas encore été reçus, mais il semble que des installations supplémentaires se retrouveront sur la “liste rouge”. Actuellement, cinq établissements Orpea sont déjà sous surveillance renforcée. “Le rappel est en cours de préparation pour deux dispositions supplémentaires, ce qui entraînera également une surveillance accrue. 7 sur 23, c’est beaucoup. C’est disproportionné”, a déclaré le ministre Crevits.

Prinsenhof à Bruges

L’un des deux établissements concernés qui pourraient également faire l’objet d’une surveillance accrue est le centre de soins et de soins résidentiels Prinsenhof à Bruges. Là, l’inspection supplémentaire montre qu’il y a une amélioration dans le domaine des infrastructures, mais qu’il y a encore des pénuries dans le domaine des soins.

©REUTERS

Notre journaliste d’investigation s’est entretenu avec des témoins le mois dernier à propos du Prinsenhof à Bruges et s’est plongé dans un groupe Whatsapp qui laissait peu de place à l’imagination : « Un de nos pensionnaires a dû recevoir un supplément d’oxygène. On a demandé à un collègue ivre d’aller chercher l’oxygène, mais il ne s’est jamais présenté. Finalement, le résident est décédé. Plus d’histoires choquantes ici.

“Tous les actes dégradants doivent être sévèrement réprimés”, a réagi Freya Saeys, politicienne de l’Open Vld. Selon Lise Vandecasteele (PVDA), les abus chez Orpea prouvent que “le commerce n’a pas sa place dans la santé”. Le député Vooruit Hannes Anaf insiste également sur les “problèmes structurels” d’Orpea. “Les soins sont subordonnés au profit”, explique Anaf.

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