Deux femmes ont été tuées et une autre a été grièvement blessée lors d’une agression par arme blanche survenue dans un vaste immeuble de logements de Vaudreuil-Dorion, en Montérégie, jeudi.
Un homme de 44 ans a été arrêté sur place par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ), qui ont été appelés sur les lieux vers 11 h 50 pour une agression armée contre plusieurs personnes perpétrée dans un immeuble de la rue Émile-Bouchard.
Selon la porte-parole de la Sûreté Catherine Bernard, l’homme était connu des milieux policiers pour d’autres antécédents criminels.
Il a été transporté au centre hospitalier le plus proche pour des blessures mineures et sera rencontré prochainement par les enquêteurs.
On ne connaît pas pour l’instant le lien entre le suspect et les victimes.
À leur arrivée, les policiers dépêchés sur place ont découvert trois femmes grièvement blessées. Le décès de deux femmes d’âge adulte a été constaté sur les lieux, tandis qu’une femme de 70 ans a été transportée à l’hôpital pour des blessures graves et se trouve dans un état critique. On ne craindrait plus désormais pour sa vie, a indiqué Catherine Bernard.
Les enquêteurs du Service des enquêtes sur les crimes contre la personne, accompagnés du Service d’identité judiciaire, sont sur place pour analyser la scène de crime et faire la lumière sur les circonstances de l’agression.
Comportement agressif
Une femme qui vit dans un immeuble voisin a affirmé avoir croisé le suspect à plusieurs reprises.
Elle a déclaré qu’il souffrait d’une maladie mentale et qu’elle l’avait observé depuis sa fenêtre être escorté par la police il y a quelques mois.
Colleen Baxter a soutenu qu’il avait eu un comportement agressif à quelques reprises quand elle arrivait chez elle avec ses sacs d’épicerie.
Elle a souligné qu’il régnait une ambiance chaleureuse dans le complexe d’appartements relativement récent où vivent de nombreuses personnes âgées et que le suspect sortait du lot.
M.moi Baxter a affirmé qu’une personne qui résidait dans un logement situé à côté de celui du suspect et de sa mère tentait d’éviter de le croiser et craignait de traverser le couloir.
Selon elle, il « criait tout le temps » et il n’aurait jamais dû revenir après la première fois où il a été emmené par la police.
Avec La Presse canadienne