2024-11-20 21:55:00
AGI – Ils auraient collaboré avec les renseignements russes “pour cartographier les systèmes de vidéosurveillance de Rome et de Milan” moyennant des frais en crypto-monnaies allant de 2 mille à 10 mille euros par “pratique”. C’est l’accusation portée contre des hommes d’affaires de la Brianza âgés de 34 et 60 ans, résidant en Lombardie, formulée par le parquet de Milan dans le cadre d’une enquête menée par le ROS des Carabiniers. Les deux suspects “basés en haute Lombardie avaient favorisé une collaboration avec les services de renseignement russes, afin de fournir des informations à caractère sensible”, lit-on dans une note du ROS. Le procureur Eugenio Fusco lui a notifié la conclusion de l’enquête pour le délit de ‘corruption du citoyen par l’étranger’, aggravé par l’article 270 bis car commis à des fins de terrorisme et de subversion”.
L’enquête, débutée en avril 2024, a été menée par le ROS de Milan, en collaboration avec la Section Crypto-monnaie du Commandement Anti-Contrefaçon des Carabiniers de Rome” et aurait permis de vérifier “la sollicitation de sujets russes et la correspondance ultérieure sur le Chaîne Telegram, entre eux et les deux suspects, qui, moyennant des frais en crypto-monnaies, se sont prêtés à trouver des documents classifiés, des photographies d’installations militaires et des informations sur des techniciens spécialisés dans le domaine des drones et de la sécurité électronique”. Et encore, il informe le ROS : “Les recherches effectuées sur les suspects ont révélé l’intérêt des services de renseignement russes à cartographier les systèmes de vidéosurveillance des villes de Milan et de Rome, en accordant une attention particulière aux “zones grises”, c’est-à-dire les zones urbaines non couvertes par les caméras. Les suspects avaient également proposé, aux coopératives de taxis de Milan, un plan d’affaires qui prévoyait l’installation gratuite de caméras embarquées sur les véhicules, dans le but de confier la gestion des données pouvant être obtenues aux renseignements russes, à l’insu du taxi. conducteurs, qui auraient pu les utiliser à des fins multiples.
Les deux hommes, qui travaillent dans la même entreprise qu’ils possèdent et possèdent une expertise dans le domaine technologique, auraient répondu aux demandes du 007 russe pour mener des activités de « dossier » sur un entrepreneur, sur d’autres personnes physiques et dans des lieux comme la caserne. et les monuments. En substance, ils ont été invités à mener des « activités de contrôle sur les personnes et le territoire ». Il ne semble pas que les demandes des services russes concernaient des personnalités politiques ni que les deux hommes avaient l’intention de commettre des attentats. Sur le plan idéologique, les interceptions ont montré une forte orientation poutiniste, hostile à l’Ukraine et aux pays occidentaux qui la soutiennent. Les demandes d’informations concernaient parfois des données “au plus haut niveau”, d’autres fois elles étaient “insignifiantes, peut-être faites à titre expérimental”. Il n’est pas clair si la « cartographie » de Rome et de Milan a réellement été réalisée et si le but était de l’espionnage.
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