Deuxième rentrée universitaire pour le Campus connecté de Draguignan

Deuxième rentrée universitaire pour le Campus connecté de Draguignan

Les étudiants du Campus connecté qui viennent ou vont faire leur rentrée dans les vastes locaux de 150m2 du Pôle économique et de formation du quartier Chabran, ont une double “nationalité scolaire”.

Ils sont à la fois rattachés à l’université de Toulon et à celle, obligatoirement hors Dracénie, qu’ils ont choisi pour suivre à distance des cours “synchrones” puisque par écran interposé, ils seront placés en temps réel dans les mêmes conditions que leurs camarades installés dans un amphithéâtre. Avec en plus la possibilité de poser en duplex, des questions au professeur y officiant.

Près des siens

Ce miracle de la technologie arrange bien les affaires de la Dracénoise Lina, inscrite en Bachelor ressources humaines. “Je voulais rester dans la ville où je suis née et près de ma famille”.

De son côté, Laurine, des Arcs, a opté pour l’alternance en entreprise et “le réseau” qu’elle s’est constituée ne l’incite pas non plus à partir loin de chez elle.

Quant à ce solide gaillard, il est raccord avec ces demoiselles, “j’ai beaucoup de personnes qui me tiennent à cœur à Draguignan, c’est une ville importante pour moi”.

Unique au départ dans le département, il y en deux autres qui viennent d’ouvrir cette année à Brignoles et à La Seyne, le Campus connecté dracénois a toutefois la particularité nationale d’être né il y a deux ans “d’une volonté politique”.

Celle de Draguignan Provence Verdon agglomération et de ses maires à qui leur président Richard Strambio avait soumis ce dilemme, “nos jeunes gens sont obligés d’aller à Paris ou à Nanterre pour faire leurs études”.

Études pour tous

Ainsi est né l’an passé ce projet dont le co-financement d’un peu plus de 800 000 euros est proportionnel à son utilité, « au regard de la situation économique actuelle, le contexte familial est un vrai plus pour réussir ses études » précisait le maire de Draguignan.

En visite sur les lieux vendredi matin, celui-ci était accompagné notamment du président de l’université de Toulon, Xavier Leroux, fortement impliqué dans la démarche, “c’est une chance qu’on a voulu ensemble pour mettre en place ce campus qui vous permet de faire des études ici quand certains ont l’impossibilité d’aller les faire ailleurs. Et il n’y a pas de raison que ceux-là n’aient pas accès à l’enseignement supérieur”, déclarait-il.

Mais les motivations de ces jeunes gens, encadrés par des tuteurs chargés de les accompagner chaque jour de manière collective ou individuelle, ne sont pas seulement financières.

Ce jeune handballeur peut ainsi jouer à un haut niveau à Draguignan, tout en pensant à son avenir en préparant un diplôme STAPS avec quelques heures de présentiel à Nice et le reste du temps en distanciel au campus dracénois.

Tout le monde est donc gagnant. Y compris les entreprises du territoire qui ont à portée de main, de futurs diplômés.

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