Le géophysicien est un peu le médecin de la Terre, il étudie les caractéristiques physiques internes et externes de la Terre et “ausculte” les sols. Le rôle d’un géophysicien est d’étudier les profondeurs des couches terrestres pour mieux comprendre certains phénomènes comme les tremblements de terre, les structures géologiques ou encore les ressources naturelles (gaz, pétrole, eau ou encore mines). Il a pour mission de surveiller la terre, d’anticiper certains risques géologiques en analysant les ondes sismiques par exemple, de détecter les poches d’hydrocarbure, de minerais ou d’eau, mais aussi de proposer des travaux de sondage ou d’exploitation d’un territoire.
Un géophysicien est un spécialiste des sciences de la terre. Il doit donc être titulaire d’un bac +5 au minimum avec une spécialisation en géophysiques. Il est possible de cibler un diplôme d’ingénieur spécialisé en géosciences pétrolières proposé à l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs ou encore un master avec mention géoressources, géorisques et géotechnique proposé par exemple à l’École de l’Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand.
Lorsqu’il débute, un géophysicien débutant peut être payé entre 1 900 et 2 100 euros bruts mensuels. Mais ce salaire dépend largement du type de poste occupé, ainsi que de l’employeur et des missions confiées. Un chercheur pour une université publique n’aura pas le même salaire qu’un chef de mission dans une entreprise privée. Par ailleurs, les postes à pourvoir sont très limités dans ce domaine hyperspécialisé.
Le géophysicien peut être amené à collaborer avec d’autres spécialistes comme l’ingénieur géologue ou le géochimiste. Ces métiers liés à la géologie nécessitent également une formation spécialisée et des compétences en sciences de la terre.
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