La direction générale de la santé (DGS) lance aujourd’hui, le 4 mars, un ensemble de mesures pour renforcer la prévention et le contrôle de l’obésité, l’un des principaux défis de santé publique au Portugal, qui affecte plus d’un adulte sur quatre. Dans cette suite, Rita Sá Machado, directrice de DGS, présente le «scénario d’action pour accélérer la prévention et le contrôle de l’obésité au Portugal».
Ce plan comprend environ 10 mesures prioritaires à mettre en œuvre au cours des trois prochaines années au Portugal.
Les dernières données indiquent que 28,7% des adultes portugais vivent avec l’obésité, tandis que 67,6% ont un surpoids. La situation est également inquiétante chez les enfants: d’ici 2022, la prévalence de surpoids entre 6 et 8 a atteint 31,9%, avec 13,5% vivant avec l’obésité.
DGS avertit que cette réalité compromet les progrès de la santé enregistrés au cours des dernières décennies, affectant des indicateurs tels que la santé maternelle et infantile et l’espérance de vie moyenne. Malgré les initiatives préventives en cours, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’aucun pays européen ne pourra atteindre l’objectif de stabilisation de l’obésité cette année.
Rita Sá Machado garantit que dans ce scénario qui «montre la nécessité d’intensifier les efforts dans ce domaine de prévention et de contrôle de l’obésité», le Portugal a rejoint «Plan d’accélération pour arrêter l’obésité», une initiative de l’OMS qui ajoute plusieurs pays dans le combat mondial à la maladie.
Le script désormais présenté propose des mesures complètes, telles que la promotion de l’allaitement maternel et le développement de plateformes numériques pour les conseils mammaires sur une alimentation saine au cours des 1000 premiers jours de la vie. Dans les garderies, les écoles et les universités, la promotion des aliments équilibrés et de l’activité physique sera renforcée, ainsi que la définition des critères d’achat d’aliments publics et d’approvisionnement alimentaire dans divers établissements.
Le plan prévoit également l’intensification de la prévention dans les soins de santé primaires, par le biais de conseils spécialisés et de la mise en œuvre de centres de responsabilité intégrés pour le traitement non chirurgical de l’obésité. En outre, la formation des municipalités sera renforcée dans la promotion des modes de vie sains, avec un soutien technique et un financement par le biais de contrats de programme avec le ministère de la Santé.
L’obésité est le deuxième facteur de risque qui contribue le plus à la perte d’années de durée de vie saine au Portugal et représente un impact économique significatif, avec des coûts estimés de 10% de la dépense de santé totale, l’équivalent de 207 euros par habitant par an et 3% du produit intérieur brut national (PIB).
Le document souligne également que chaque euro investi dans la prévention de l’obésité peut générer un rendement de six euros. Avec ces nouvelles mesures, DGS a l’intention de contribuer aux objectifs fixés pour 2030 dans le plan de santé national et les programmes de priorité visant à promouvoir une alimentation saine et une activité physique.
Source: Lusa
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