Diane Dufresne, le nouvel immortel de la musique canadienne

Diane Dufresne, le nouvel immortel de la musique canadienne

Les strass et les paillettes ne sont pas vraiment sa tasse de thé. Mais elle est prête à faire une exception pour l’occasion : depuis près d’un demi-siècle, le Panthéon de la musique canadienne honore les artistes ayant eu un impact majeur sur la scène musicale du pays, tant au niveau national qu’international. Cette année, elle sera la deuxième artiste francophone à recevoir cette distinction, après Luc Plamondon en 1999, mais la première interprète. L’organisme chargé de l’événement est l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement, qui est également responsable des prix Juno, la cérémonie musicale canadienne la plus prestigieuse. Les critères de sélection incluent l’excellence musicale, le succès commercial auprès du public, la contribution significative à la musique canadienne et la reconnaissance internationale.

Aux côtés de trois autres artistes – le pianiste de jazz Oliver Jones, la vedette de la musique country Terri Clark et le groupe de rock légendaire Trooper – Diane Dufresne fait son entrée dans ce temple de la renommée de la musique canadienne. Pour la chanteuse québécoise, cette cérémonie est une occasion de renouer avec son public, avec lequel elle entretient une relation étroite et réciproque depuis de nombreuses années. Elle considère que les honneurs qu’elle reçoit, quelle que soit leur nature, sont avant tout dus à son public, qu’elle chérit profondément.

Diane Dufresne demeure fermement attachée à sa langue maternelle, le français, qu’elle considère comme une partie intégrante de son identité. Elle a donc décidé de s’exprimer exclusivement en français lors de la cérémonie, afin de rendre hommage à sa langue et à sa culture. Elle est également connue pour son attachement à sa province, le Québec, qu’elle a souvent célébré dans sa musique et son oeuvre artistique.

Diane Dufresne, qui compte 12 albums studio et 5 albums en direct à son actif, ainsi que de nombreux prix et distinctions, remontera sur scène cet été avec son spectacle-causerie Diane Dufresne sur rendez-vous. Pourquoi, depuis la création du Panthéon de la musique canadienne en 1978, est-elle la seule interprète francophone à y être intronisée ? Selon Andrew Mosker, le PDG du Centre national de la musique, il s’agissait à l’époque de choisir un ou une artiste parmi tant d’autres. Aujourd’hui, le nombre d’artistes est passé à quatre par an, ce qui, espère-t-il, permettra une plus grande diversité et une reconnaissance accrue de la musique québécoise.
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