Ils se sont réunis avant 6 heures du matin, ce lundi 8 avril, dans les locaux de l’école Ferrandi à Dijon, pour devenir le meilleur apprenti pâtissier de France. Après des qualifications régionales, quatorze jeunes venus de toute la France ont travaillé pendant huit heures pour participer au concours.
“C’est des semaines de préparation”
Laëlya Van Der Vliet, 17ans, représentante de la région Ile-de-France, devient la 45ème meilleure apprentie pâtissière de France. Lauréate à l’issue d’un concours très exigeant : “C’est des semaines de préparation, des mois. Et là c’est la fin, c’est la concrétisation. Ça va faire bizarre de ne plus avoir à s’entrainer le soir, de ne plus avoir a penser à ça” raconte-t-elle. Guillaume Subtil, de Bretagne, et Malo Frering de la région Grand-est complète le podium. Avant ce concours, chaque concurrent a dû se qualifier au niveau régional.
Au niveau national, six épreuves composent le menu sucré : des éclairs au café, des Saint-Honoré, des tartes aux chocolats, des bonbons, une pièce artistique et des mignardises aux saveurs de sa région. Pour Angéline, 20ans, les saveurs qui représente le mieux sa Bourgogne “C’était un biscuit au pain d’épices-noisette, avec une mousse cassis et un insert confie cassis-pain d’épice” décrit-elle.
La présentation d’Angéline Caryon de région Bourgogne aux concours du meilleur apprenti pâtissier © Radio France –
Célestin Navarro L’installation du travail des jeunes pâtissiers © Radio France –
Célestin Navarro
Jugés par des professionnels
Les apprentis sont jugés par trois jurys distincts. Pendant la réalisation, le “Travail du jury” évolue la qualité des techniques, l’organisation et le respect des protocoles. À l’issue des épreuves, un jury est chargé d’évaluer la présentation et l’aspect visuel. Et bien sûr, un autre jury, composé de douze professionnels, dans une salle isolée, jugent le goût. “On a différents critères : la qualité de la crème, la qualité de la cuisson, la qualité du pochage. Forcément là tout est de très haut niveau. On essaye de trouver certaines failles. Et il y a des choses avec lesquelles on est plus ou moins en accord. mais ça, ça fait partie de la subjectivité de la dégustation” explique le chocolatier Nicolas Berger, entre deux cuillérées de tartes aux chocolats.
Un invité de prestige a supervisé le travail des quatorze apprentis : Emmanuel Petit, champion du monde foot 1998 était le parrain de cette 45e édition du meilleur apprenti pâtissier de France.
La salle du “Jury dégustation” lors du 45ème concours du meilleur apprenti pâtissier de France © Radio France –
Célestin Navarro Un stand du concours du meilleur apprenti pâtissier de France © Radio France –
Célestin Navarro Un stand d’un apprenti sur le concours © Radio France –
Célestin Navarro
2024-04-08 20:22:25
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