Selon les informations du Kremlin, l’appel téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz n’a apporté aucun rapprochement, mais pourrait encore se répéter. “Mais il n’y avait rien d’inhabituel ici, ni pour lui ni pour moi. Il a exposé sa position, je veux dire, et nous sommes restés fidèles à nos opinions sur cette question (sur l’Ukraine)”, a déclaré Poutine lors d’une conférence de presse à Astana. La relation bilatérale n’a été qu’effleurée au cours de l’entretien téléphonique d’une heure. “Mais d’une manière générale, je pense que le dialogue restera possible à l’avenir.”
Poutine a souligné que la Russie restait prête à engager des pourparlers avec les dirigeants occidentaux et des négociations avec l’Ukraine. Toutefois, les négociations ne pourront avoir lieu que dans les conditions exprimées en juin. Au début de l’été, Poutine a déclaré que pour négocier la paix, l’Ukraine devrait renoncer à la péninsule de Crimée et aux quatre régions de Kherson, Donetsk, Louhansk et Zaporizhzhia, partiellement conquises par Moscou, ainsi qu’à la perspective de d’adhérer à l’OTAN. Dans le même temps, le chef du Kremlin a maintenu son appel à la soi-disant dénazification, par laquelle Moscou entend l’établissement à Kiev d’un gouvernement fidèle à la Russie.
Dans le même temps, le chef de l’État russe a une nouvelle fois menacé de recourir à l’arme nucléaire. La Russie ne permettra pas que l’Ukraine soit dotée d’armes nucléaires. “Dans ce cas, je tiens à le souligner, nous utiliserons tous toutes les armes dont dispose la Russie”, a déclaré l’homme de 72 ans. Poutine a ordonné une guerre d’agression contre l’Ukraine en février 2022 et a depuis menacé à plusieurs reprises de recourir à l’arme nucléaire.
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