2024-06-11 22:19:00
Dire non est difficile pour beaucoup de gens. Mais n’importe qui peut l’apprendre. Pourquoi c’est une bonne idée.
S’occuper du chat d’un ami, récupérer un colis à la poste pour votre partenaire ou rendre service à votre collègue : nous sommes nombreux à dire oui à tout, même si nous préférons dire non. C’est ainsi qu’un oui sort de nos lèvres, même si nous ne voulons pas, ne pouvons pas ou n’avons pas le temps. Le résultat : une liste de choses à faire encore plus longue et plus de stress qu’avant. Un non aurait permis d’éviter de se retrouver dans une telle situation en premier lieu. Mais dire non est difficile pour beaucoup de gens. Pourquoi ces quatre lettres sont si difficiles à dire et comment cela peut encore être fait.
Dire non : pourquoi c’est si difficile pour nous
Quiconque dit normalement oui à toutes les demandes de rendez-vous ou de faveurs se sentira rapidement coupable dans les rares cas où il répondra non. Parce que : cela ne fait pas du bien et beaucoup de gens ont du mal à communiquer honnêtement leurs propres besoins et limites, écrit la psychothérapeute Franca Cerutti dans son livre “Dire non sans conscience coupable”. La tendance à dire oui appartient au passé : “D’un point de vue évolutionniste, les gens sont profondément coopératifs. Nos ancêtres savaient qu’en tant que groupe collectif, ils avaient de meilleures chances (…) de vivre de manière plus sûre.” Un comportement égoïste n’avait aucun avantage pour les gens de l’âge de pierre. L’exclusion du groupe signifiait plutôt une mort certaine. Outre cette tendance à un comportement coopératif, la propre biographie joue également un rôle. Le psychothérapeute décrit comment les soignants les plus proches ont réagi à un non dit dans la petite enfance et à quel point il était facile ou difficile pour quelqu’un de dire non.
3. Comprenez quels sont vos propres besoins
Parfois, l’autre personne ne voudra pas accepter que la faveur soit rejetée. Et demande encore plusieurs fois. Dans une telle situation, il peut être difficile de s’en tenir à sa propre décision. UN Expérience menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford avec 120 étudiants donne une indication que la formulation compte évidemment aussi. Les étudiants ont reçu différentes déclarations pour exprimer leur rejet : « Je ne peux pas », « Je ne le ferai pas » et « Non ». Ceux qui ont utilisé « je ne peux pas » comme déclaration dans les expériences étaient les plus susceptibles d’être modifiés, tandis que les étudiants qui ont utilisé « non » étaient les plus fermes.
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Fixer des limites n’est pas facile
Au premier abord, cela semble très facile de ne pas aider votre collègue pour la présentation ou de refuser de s’occuper du chien de votre mère lorsqu’elle est en vacances. Mais : votre entourage vous connaît comme une personne serviable et dévouée si vous remplissez toujours toutes vos faveurs. Ainsi, tout le monde n’aimera pas que vous refusiez des faveurs et fixiez des limites. Si vous trouvez un meilleur équilibre et dites non plus souvent, vous remarquerez que certaines personnes réagissent avec colère, explique Franca Cerutti.
Ceux: Franca Cerutti :“Dire non sans mauvaise conscience. Votre cahier d’exercices pour moins de stress, plus d’estime de soi et des relations à égalité”Yuna, 160 pages, 13,99 euros
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