Directeur sportif du HSV Hambourg dans le HBL

Allein die mitreißende Freude in der ausverkauften Halle ließ wehmütige Gedanken an die guten alten Zeiten aufkommen. Wobei die Zeiten selbstverständlich nicht besser waren, sondern anders – sportbegeisterter zum Beispiel. In den großen Jahren des HSV Hamburg kamen fast zu jedem Heimspiel 11.500 Menschen in den Volkspark, um Handballfeste zu feiern. Zwei Tage danach flitzten die Freezers übers Eis. Die Ränge blieben voll besetzt. Handball und Eishockey waren das große „Ding“ in der Stadt. Es gab einen Schwarzmarkt für die Tickets.

Das Hamburger DEL-Team ist seit 2016 Geschichte. Im selben Jahr verabschiedete sich der HSVH in die Insolvenz. Nur 7,1 Millionen Euro des Investors Philipp Müller retteten den Handballklub im vergangenen Mai vor der nächsten Pleite.

Johannes Bitter hat all das erlebt. Als er am Sonntagabend mit 42 Jahren nach 657 Bundesligaspielen seine Karriere bilanzierte – nicht ohne Tränen –, gab es bei aller Rührung Momente, in denen Größe und Tragweite seiner neuen Aufgabe aufschienen: Seit Oktober arbeitet Bitter als Sportdirektor in der HSVH-Geschäftsstelle. Er soll mit relativ wenig Geld eine Mannschaft bauen, die bald in Richtung Europapokalplätze schaut. „Wir werden dabei noch früher scouten und zugreifen müssen“, sagt Bitter zum neuen Anforderungsprofil. Denn ein Ausbildungsverein soll der HSVH nicht bleiben – zuletzt verließ Spielmacher Dani Baijens Hamburg Richtung Paris.

Après la quasi-faillite, des changements ont eu lieu au niveau de la direction tout entière, ce qui a donné à Bitter une place de décideur. En 2021, Bitter avait inscrit dans son énorme contrat de cinq ans la condition qu’il occuperait un poste dans la direction du HSVH après sa carrière. Il y formera une double direction avec le nouveau directeur général Christian Hüneburg, qui, idéalement, ne s’embrouille pas dans les défis de la restructuration et du financement. Surtout, le manque de salle adaptée rend la vie difficile au HSVH, car celle d’Alsterdorf (Volkspark) est trop grande et celle d’Alsterdorf est trop petite.

Le fait qu’il s’agissait encore d’une fête d’adieu exubérante était également dû au désormais ancien coéquipier de Bitter. Ils ont défié le SG Flensburg-Handewitt pour marquer 32:32. Le champion du monde de 205 centimètres de long de 2007 a été autorisé à s’impliquer pendant quelques secondes lorsqu’il a tenté de repousser le premier tir de sept mètres d’Emil Jacobsen – qui a échoué parce que la portance était trop bonne. Après la cinquième opération au genou droit au printemps, Bitter a reçu des signaux clairs de son corps lui indiquant qu’il était temps d’arrêter.

Lorsque les anciens compagnons Pascal Hens félicitaient en direct dans la salle et Stefan Kretzschmar ainsi que l’ancien entraîneur national Heiner Brand avec un salut, Bitter regardait le cube vidéo, visiblement ému. Son épouse Anna Bitter (anciennement Loerper) avait amené avec elle leurs deux jeunes enfants ; Les trois fils de Bitter issus de son premier mariage ont également taquiné et soutenu leur père, qui retenait ses larmes, tandis que défilaient des scènes de sa carrière – champion du monde, champion d’Allemagne, vainqueur de la Ligue des champions.

On se souvient particulièrement de la Coupe du monde à domicile avec la finale contre la Pologne à Cologne, lorsque le joueur d’Oldenburg, alors âgé de 24 ans, a couru du banc vers le but d’Henning Fritz, blessé, et a assuré la victoire grâce à ses arrêts. “Pourquoi avez-vous tous arrêté ?” lui a demandé Heiner Brand de Gummersbach, souriant et avantageusement âgé – Bitter était le dernier champion du monde actif en 2007.

Même à un jeune âge, il était quelqu’un qui sortait des sentiers battus et réalisait des interviews réfléchies et humoristiques. Il fonde un syndicat de joueurs et est le porte-parole de ses équipes. C’est aussi un homme d’affaires prudent : il y a huit ans, Bitter a fondé une entreprise de boissons énergisantes, qui est aujourd’hui en vente car il travaillera à plein temps chez HSVH. Il a également récemment travaillé comme expert en télévision.

Avec son intelligence, son habileté et ses capacités de négociateur, Johannes Bitter a beaucoup insisté sur le fait qu’il était un gardien de but exceptionnel. Un grand maillot jaune avec son nom et son numéro un, qui a été cérémonieusement tiré dimanche sous le plafond de la salle, en est un rappel dans l’Arena am Volkspark.