Disciplinaires racistes, quotidien Junge Welt, 10 juillet 2024

2024-07-10 01:00:00

Christian Schroedter/IMAGO

Est-ce à cela que ressemblent les conducteurs d’esclaves ? André Schröder (CDU) en tant que député du Land (Magdebourg, 15 décembre 2020)

Quand les administrateurs de district de la CDU agissent comme des disciplinaires, tout le monde applaudit Image je m’attendais à ce qu’il soit grand. Mardi, le tabloïd a rendu hommage à deux responsables municipaux de Saxe-Anhalt et de Thuringe pour avoir recruté des réfugiés dans les services du travail et puni ceux qui désobéissaient aux ordres en supprimant les prestations de l’État. Comme l’a rapporté le Springer-Blatt, André Schröder, administrateur du district de Mansfeld-Südharz, aurait ordonné à 64 demandeurs d’asile de transporter des sacs de sable pour 80 centimes de l’heure. Le district a supprimé les allocations de onze d’entre eux qui refusaient.

L’administrateur du district Götz Ulrich du district du Burgenland aurait également utilisé la réglementation qui existe depuis longtemps en matière de droit d’asile. Les réfugiés sont censés, entre autres choses, nettoyer les parcs du bois mort, tondre l’herbe, réparer les abris ou gratter la mousse et les mauvaises herbes des chemins. Jusqu’à présent, 60 des travailleurs à bas salaires affectés sont restés absents du travail. Le district a imposé des sanctions à 32 d’entre eux et 22 cas sont toujours en cours d’examen. Les raisons du refus ont été acceptées pour au moins six réfugiés. Décrit comme un « pionnier de l’obligation professionnelle ». Image l’administrateur du district CDU Christian Herrgott du district de Saale-Orla en Thuringe. On y compte actuellement 63 emplois pour moins d’un euro de l’heure.

L’obligation de travailler pour les réfugiés “reproduit le discours raciste sur ceux qui recherchent une protection et qui ne veulent pas travailler”, a expliqué mardi Wiebke Judith, porte-parole de l’organisation Pro Asyl en matière de politique juridique. jeune monde. L’obligation légale de travailler pour seulement 80 centimes de l’heure n’est “pas propice à l’intégration et surtout au populisme”. Les réductions des allocations en cas de refus de travailler sont « également très discutables d’un point de vue constitutionnel ». En fait, de nombreux réfugiés voulaient prendre un emploi régulier, a expliqué Judith, mais n’y étaient pas autorisés. « Des restrictions légales faites maison et des interdictions compliquées » maintiendraient les demandeurs d’asile et les personnes tolérées hors du marché du travail.

“La dernière chose dont ce groupe a besoin, c’est de davantage de coercition”, a critiqué Clara Bünger (Die Linke), députée au Bundestag. jW-Enquête mardi. Les réfugiés sont « gérés et contrôlés par les autorités dans presque tous les domaines de la vie ». C’est pourquoi les obligations de travail introduites par les administrateurs de district de la CDU sont « fondamentalement fausses ». Il serait correct d’abolir toutes les interdictions de travailler pour les réfugiés sans remplacement.

Les comtés peuvent économiser de l’argent sur les marchés publics aux dépens de ceux qui recherchent une protection. Toutefois, dans l’ensemble, les villes et les communes manquent encore de ressources pour prendre en charge de manière adéquate les demandeurs d’asile. Il est donc “d’une importance capitale” que les communes soient “complètement soulagées des frais de logement, de soins et d’intégration”, a expliqué le directeur général adjoint de l’Association des villes et communes, Uwe Zimmermann, selon un communiqué publié mardi. Réseau éditorial Allemagne. La baisse du nombre de demandeurs d’asile donne aux collectivités, aux villes et aux quartiers “un peu de répit pour faire le tri et s’organiser”. Mais il ne s’agit là que d’un « allègement sélectif ».

Pendant ce temps, le gouvernement fédéral tente avant tout de « soulager » le fardeau des municipalités en expulsant les étrangers indésirables. Lundi, lors d’une visite à l’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) à Nuremberg, le chancelier Olaf Scholz (SPD) a promis des efforts pour “améliorer le retour” des demandeurs d’asile dans le cadre de la procédure dite de Dublin. Il est en « discussions en cours » avec ses homologues de plusieurs pays européens afin de parvenir à un « changement de pratique ». Des pays comme l’Italie n’acceptent actuellement pratiquement aucun réfugié qu’ils seraient obligés d’accueillir en vertu de l’accord de Dublin.

Les partis de l’Union continuent également à travailler à l’élimination des réfugiés. Après que le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé la fin de l’accord d’asile entre la Grande-Bretagne et le Rwanda, l’Union veut désormais s’inspirer de l’exemple allemand. Le gouvernement rwandais s’en tient à sa coopération avec les Européens et, au Rwanda, “nous avons désormais encore plus de capacités disponibles”, a déclaré lundi le porte-parole pour la politique intérieure du groupe parlementaire de l’Union au Bundestag, Alexander Throm (CDU). Service de presse évangélique.



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