Trois jours après la découverte des ossements du petit Émile, des dizaines d’enquêteurs ont inspecté minutieusement lundi les environs du Haut-Vernet, où ce garçonnet de deux ans et demi avait disparu en juillet. Ces recherches se poursuivaient mardi. Les ossements ont été trouvés sur un chemin forestier étroit et très pentu, à vingt-cinq minutes de marche du village.
Le procureur d’Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon, relayé par nos collègues de La Voix du Nord a confirmé lors d’une conférence de presse ce mardi soir qu’une femme avait retrouvé le crâne sur un chemin “habituellement fréquenté par les randonneurs et les chasseurs”. La promeneuse a fait cette macabre découverte entre 12 heures et 14 heures, sur un chemin qu’elle avait déjà parcouru un mois auparavant. “Perturbée par sa découverte”, elle a placé le crâne “dans un sac plastique”, avant de le ramener chez elle et d’appeler la gendarmerie.
“Une femme qui voulait faire le bien”
Un geste très critiqué par les proches de l’affaire. “Cela nous a beaucoup contrariés. Nous aurions préféré qu’elle ne touche à rien”, commente l’un d’eux au Figaro, qui indique que cette femme serait une “habitante locale”. Selon une source de RTL, cette femme ne vit pourtant “ni au Vernet ni au Haut-Vernet”.
D’après le procureur lors de la conférence de presse, elle a donné avec précision l’emplacement de la découverte aux enquêteurs : “C’est une femme qui voulait faire le bien. L’ensemble des opérations menées a permis de corroborer sa parole et son témoignage.”
“Un tee-shirt, ses chaussures et une culotte” ont été retrouvés, “éparpillés sur quelques dizaines de mètres”. Le procureur a estimé que toutes les pistes étaient encore envisagées : accident, homicide involontaire ou meurtre.
