Discussions autour des primes CS – Headhunter : “Il n’y a pas de juste salaire” – Actualités

Discussions autour des primes CS – Headhunter : “Il n’y a pas de juste salaire” – Actualités

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Les managers de CS ont gagné les meilleurs salaires – et ont conduit la banque à l’abîme économique. Quels salaires sont justes ? Les invités du club en ont discuté.

Est-il juste qu’un patron gagne 256 fois plus que ses employés, qui travaillent à l’autre bout de l’échelle salariale ? Ou est-ce que le ratio 18:1 est comme chez Migros ? Ou le rapport de 2:1, comme le professeur de sociologie Ueli Mäder considère-t-il correct ?

Discuté au club


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  • Stéphane Leins : Anthropologue économique et professeur de sociologie à l’Université de Constance
  • Raphaël Wuthrich : ancien militant d’Occupy Paradeplatz, porte-parole de l’initiative de l’argent souverain
  • Ueli Maeder : Professeur émérite de sociologie et chercheur sur la pauvreté
  • Doris Aebi : Chasseur de têtes et ancien membre du conseil d’administration de la Fédération des coopératives Migros
  • Klaus W. Wellershof : Président du conseil d’administration de Wellershoff & Partners et ancien économiste en chef chez UBS
  • Battre Kappeler : publiciste et économiste

Les opinions du “Club round” sur le thème “Bonus bancaires – quelle valeur peut avoir le travail?” sont rapidement précisés : “Si vous faites bien quelque chose, vous devez aussi bien gagner”, déclare Klaus W. Wellershof, ancien économiste en chef chez UBS. Ueli Mäder, professeur émérite de sociologie, quant à lui, estime qu’il n’y a absolument aucune justification pour qu’une personne gagne cent fois plus qu’une autre.

La discussion aurait pu s’achever sur la prise de position de la chasseuse de têtes Doris Aebi : “Il n’y a pas de juste salaire”, assure-t-elle. Parce que la performance n’est qu’un des nombreux facteurs. Par exemple, qui le patron considère important dans son équipe.

“Il faut aussi se demander ce que les écarts salariaux importants font à une entreprise”, poursuit Ueli Mäder. Si certains travaillent beaucoup et obtiennent encore à peine une branche verte et que d’autres s’arrachent, alors “cela motive les gens et est complètement destructeur”.

La question des salaires donne lieu à une discussion extrêmement animée et souvent polyphonique – tout le monde a envie de commenter. Et quand se joue la déclaration d’un petit actionnaire CS en colère qui attend devant le Hallenstadion d’être admis à l’assemblée générale, l’indignation de la population souffle aussi dans la ronde de discussion.

Comment éliminer les inégalités ? Le publiciste Beat Kappeler parie sur le marché : “Dans le secteur de la construction, des salaires plus élevés sont payés que ceux requis par le contrat d’État – sinon les gens s’enfuiraient.” Dans un marché du travail libre comme en Suisse, il est possible pour les employés de s’enfuir.

Raphael Wüthrich, porte-parole de l’initiative de monnaie souveraine, n’est pas d’accord avec cela. 160 000 travailleurs pauvres vivaient en Suisse. “Et ils ne peuvent tout simplement pas se permettre de s’enfuir.”

Klaus W. Wellershof voit une autre solution : « Pourquoi n’augmentons-nous pas l’impôt sur le revenu si nous sommes gênés par ces conditions ? Ensuite, nous votons dessus – et le problème est clos.

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