Disparition d’Emile: Enquête sur la disparition du petit Emile et nouvelles perquisitions – Le Parisien

Alors que l’enquête sur la disparition du petit Emile est toujours au point mort quatre mois après, de nouvelles perquisitions ont eu lieu mardi 7 novembre dernier. Selon nos confrères du Parisien, les enquêteurs ne semblent pas prêts à abandonner l’une des pistes de l’affaire. Et pas n’importe laquelle…

Disparition d’Emile, la famille est aux abois “En voiture, à pied ou à cheval, ils baissent la tête et ne veulent croiser le regard de personne”. Cela fait 4 mois que le garçonnet de deux ans et demi s’est volatilisé. Depuis le samedi 8 juillet, Emile a disparu dans le minuscule hameau de Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) alors qu’en cette période vacancière, il était chez ses grands-parents. Alors que les recherches pour trouver le petit garçon restent infructueuses, de nouvelles opérations de grande ampleur ont eu lieu cette semaine.

Selon Le Parisien, trente-six perquisitions ont eu lieu dans le cadre de l’enquête sur la disparition du garçonnet. Les gendarmes mobilisés ont fouillé des habitations et des véhicules. Des cibles déterminées grâce à l’analyse de données numériques et téléphoniques.

Disparition d’Emile: “L’enquête peut durer des années, on passe d’un enfant perdu à enlevé! La scène de crime, c’est le village entier”. Selon Le Parisien la piste du “drame intrafamilial” reprend de la substance, même si aucune autre piste n’est écartée. “Les grands-parents maternels d’Émile, qui avaient la garde de l’enfant au moment de sa disparition, ont subi un traitement équivalent avec une double perquisition à leur domicile principal de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône) comme dans leur maison du Haut-Vernet.”

. Résultat ? Cela “[…] laisse à penser que les enquêteurs n’ont pas encore écarté la piste d’un drame intrafamilial maquillé en disparition”.

Disparition d’Emile: thèse criminelle privilégiée et famille nombreuse, très catho, accusée d’être une secte, “il n’a pas pu partir sans un tiers”. On se souviendra qu’à l’entame de l’enquête, l’hypothèse d’une punition familiale qui aurait mal tourné, en l’occurrence du grand-père à l’austérité et à la sévérité évoquées, avait émergé spontanément.

Disparition du petit Emile : faut-il écarter la piste de l’incident domestique maquillé par la famille ? “Tout peut encore changer”. Selon un ex-commandant de la gendarmerie, interrogé par France Info, les gendarmes ont procédé à ces perquisitions afin de “fermer des portes” dans cette enquête. Toutefois, une théorie macabre subsisterait encore dans l’esprit des enquêteurs, révèle nos confrères du Parisien.

En effet, le grand-père et la grand-mère du petit Émile ont fait l’objet de deux perquisitions, l’une à leur “domicile principal de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône)”, mais aussi dans leur maison de vacances du Haut-Vernet.

Disparition d’Emile : une dispute entre le grand-père et le jeune agriculteur intrigue. Depuis la disparition d’Émile, sa famille s’est faite extrêmement discrète. Ses parents ont tout de même accepté de témoigner auprès du magazine Famille Chrétienne. Samuel Pruvot, le journaliste qui les a rencontrés, avait alors expliqué dans les colonnes de Marianne qu’il s’agissait d’une “abomination” de laisser sous-entendre que le grand-père d’Émile pouvait être impliqué dans la disparition de son petit-fils.

Disparition d’Emile : “Sentiment de culpabilité du grand-père”, “une famille effondrée”, les nouvelles des proches du petit garçon disparu