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Dispositif de sécurité crucial à Dakar avant le procès d’Ousmane Sonko.

A Dakar, la sécurité est renforcée en prévision du procès très attendu d’Ousmane Sonko. Le dispositif sécuritaire mis en place vise à maintenir l’ordre public et à prévenir tout débordement dans cette affaire qui a entraîné une forte division de l’opinion publique et des affrontements entre les forces de l’ordre et les partisans de l’opposant sénégalais. Dans cet article, nous examinerons les mesures de sécurité prises à Dakar dans le contexte du procès d’Ousmane Sonko et leur impact sur la population et l’environnement politique au Sénégal.


Un important dispositif de sécurité est déployé à Dakar avant le procès de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, programmé pour le 16 mars. L’issue de ce procès pourrait empêcher Sonko d’être candidat à la présidentielle dans un an.

Le procès concerne une affaire de diffamation contre un ministre. Il s’annonce comme un rendez-vous à risques et fait craindre des violences dans un pays réputé comme un rare îlot de stabilité dans une région troublée.

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Ce dossier judiciaire et un autre pour viols présumés font peser une hypothèque sur sa candidature à la présidentielle et sont sources de tensions depuis deux ans. Ousmane Sonko crie au complot ourdi par le pouvoir pour l’éliminer politiquement.

Le président Macky Sall entretient le doute sur son intention de briguer ou non un troisième mandat, ce qui contribue à dresser les camps adverses les uns contre les autres. Le convoi d’Ousmane Sonko est parti vers 9 heures (locales et GMT) sous une forte escorte policière, mais sans la foule qu’il avait convoquée.

Le quartier de son domicile a été quadrillé par les forces de sécurité dès le début de la matinée. Des engins blindés, gendarmes mobiles et barrages filtrants ont été disposés autour de sa résidence. Le dispositif est également renforcé près du tribunal où policiers anti-émeutes et gendarmes ont été déployés. De nombreuses écoles étaient fermées jeudi matin.

Le procès du 16 mars oppose Ousmane Sonko au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, qui le poursuit pour diffamation, injures et faux. Celui-ci reproche à l’opposant d’avoir déclaré qu’il avait été épinglé par un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) pour sa gestion d’un fonds d’un programme agricole pour l’emploi des jeunes.

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La mise en cause de d’Ousmane Sonko dans une autre affaire de viols présumés avait contribué en mars 2021 à déclencher des émeutes qui avaient fait au moins une douzaine de morts. Ces deux procédures pourraient empêcher sa candidature à la présidentielle de 2024, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans certains cas de condamnation.

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