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« Divergences » dans la déclaration de la police kenyane, le meurtre d’Arshad Sharif pourrait être « ciblé » : rapport

« Divergences » dans la déclaration de la police kenyane, le meurtre d’Arshad Sharif pourrait être « ciblé » : rapport



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Actualisé:
08 décembre 2022 22:39 EST

Islamabad [Pakistan]8 décembre (ANI) : Le meurtre du journaliste pakistanais Arshad Sharif aurait pu être un « assassinat ciblé » car il y avait des « divergences » trouvées dans la déclaration de la police kenyane, les conclusions d’une équipe d’enquête composée de deux personnes composée d’Intelligence Le personnel du Bureau (IB) et de la Federal Investigation Agency (FIA) a été révélé jeudi, a rapporté Dawn.
Le rapport de 592 pages que les enquêteurs ont fourni au banc de cinq membres de la Cour suprême, dirigé par le juge en chef Umar Ata Bandial, a réfuté le récit de la police kenyane sur le meurtre de Sharif, qu’ils ont décrit comme “un cas d’erreur d’identité”.
Selon l’enquête, il ne peut être exclu que “des rôles transnationaux de personnages au Kenya, à Dubaï et au Pakistan” aient été impliqués dans l’assassinat, indique le rapport d’enquête.
Notamment, le rapport a identifié plusieurs incohérences dans la séquence des événements menant à la mort de Sharif. En outre, il a attiré l’attention sur les incohérences dans l’affaire Salman Iqbal, le propriétaire d’ARY, qui a fait des commentaires en rapport avec l’affaire.

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Le rapport a également souligné les facteurs, tels que le dépôt de près d’une douzaine de FIR, qui ont contraint Arshad Sharif à fuir le Pakistan. Cela impliquait qu’il y avait une chance pour que le journaliste quitte Dubaï, a rapporté Dawn.
Arshad Sharif (49 ans), un journaliste pakistanais chevronné a été tué de sang-froid le 24 octobre au Kenya alors qu’il conduisait de Magadi à Nairobi, avec son frère Khurram Ahmed, vers 22 heures.
Le cas d’Arshad Sharif n’est pas le premier dans lequel un journaliste pakistanais a été menacé, torturé, intimidé ou tué dans des circonstances douteuses ; dans le passé, les agences de sécurité locales ont ciblé des militants et des journalistes comme Saleem Shahzad et Hamid Mir pour leur prétendue position « anti-militaire ». D’une manière ou d’une autre, cet incident a suscité des inquiétudes quant à la sécurité des journalistes pakistanais.
Depuis que Shehbaz Sharif a pris ses fonctions de Premier ministre fin avril, plusieurs journalistes pakistanais ont fait état d’actes d’intimidation de la part d’agences liées à l’armée.
Le Pakistan est l’un des pays les plus meurtriers au monde pour les journalistes, avec trois à quatre meurtres chaque année, souvent liés à la corruption ou au trafic illégal et qui restent totalement impunis, selon un organisme de surveillance des médias basé à Paris. (ANI)

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