L’ancien président russe de 2008 à 2012 a également appelé à mener des opérations secrètes sur les territoires des pays occidentaux. Dmitri Medvedev, numéro deux du Conseil de sécurité russe, a déclaré ce samedi 24 février que la Russie se vengerait des sanctions occidentales, annoncées pour marquer le 2e anniversaire de l’offensive russe contre l’Ukraine et la mort de l’opposant Alexeï Navalny. Il a déclaré sur Telegram : “Qu’ils souffrent tous là-bas. Il faut qu’on se souvienne de ça, qu’on se venge d’eux partout où c’est possible. Ce sont nos ennemis.”
Il a également appelé à mener des opérations secrètes sur les territoires des pays occidentaux, malgré les accusations régulières à l’encontre de la Russie pour des opérations d’espionnage, d’influence et d’assassinats ou tentatives d’assassinats. Moscou les nie systématiquement. Il a conclu en disant : “Il faut aussi mettre en œuvre sur leurs territoires des activités d’un certain type, dont on ne peut pas parler publiquement. À la guerre comme à la guerre.” Dmitri Medvedev, initialement considéré comme une figure relativement libérale du système poutinien, s’est révélé être une voix particulièrement radicale depuis le début de l’assaut contre l’Ukraine, menaçant par exemple régulièrement d’utiliser l’arme nucléaire ou d’envahir des pays soutenant Kiev.