Le docteur Bogdan Micu, médecin traitant des maladies infectieuses à l’hôpital d’urgence du département de Buzău, déclare que dans le département de Buzău sont enregistrés 121 patients séropositifs âgés de 1 an à 60 ans.
“Dans le département de Buzău, jusqu’à présent, 121 patients sont enregistrés, âgés de 1 an à 60 ans. Parmi ceux-ci, le sexe masculin représente 60 %, le sexe féminin 40 %. En termes de répartition urbaine/rurale, ils sont égaux, c’est-à-dire environ 50% urbains et 50% ruraux”, a déclaré le docteur Bogdan Micu, en faisant référence à la situation des patients séropositifs au niveau départemental.
Il a expliqué que le virus VIH est un virus à ARN, de la famille des rétrovirides, c’est-à-dire porteur d’enzymes transcriptase inverse.
« Les modes de transmission de l’infection par le VIH sont les suivants : parentérale (c’est-à-dire par le sang et les produits dérivés du sang contaminés par le virus VIH), sexuelle et la troisième voie est la voie materno-fœtale. La réceptivité est générale, c’est-à-dire que tout le monde peut contracter l’infection par le VIH et développer par la suite une forme de la maladie. L’infection aiguë se manifeste par un syndrome pseudo-grippal, avec de la fièvre, une polyadénopathie et un exanthème passager. L’infection chronique est classée en fonction de la virémie et du nombre de lymphocytes CD4. Les stades de l’infection chronique par le VIH sont les suivants: asymptomatique, symptomatique et de classe C, au stade d’immunodéficience sévère, également appelé SIDA”, a expliqué le médecin.
Il a déclaré que le traitement du VIH est un traitement chronique, c’est-à-dire tout au long de la vie.
“La thérapie antirétrovirale existe avec des effets secondaires minimes, comparée aux programmes utilisés dans les années 90, où les effets secondaires étaient multiples. Le médicament est gratuit, dans le cadre du Programme National VIH et réglé par la CNAS. L’espérance de vie d’un patient infecté par le VIH, qui suit un traitement antirétroviral, est similaire à celle d’un patient non infecté”, selon Bogdan Micu.
Interrogé sur la manière dont nous pouvons prévenir cette maladie, il a répondu qu’il n’existe actuellement aucun vaccin contre le virus VIH.
“La prévention est donc le point de départ par lequel le nombre d’infections peut être réduit. Comme méthodes, des méthodes de protection doivent être utilisées : en cas de relations sexuelles, à savoir l’utilisation d’un préservatif, dans le cas de ceux qui se font tatouer, l’aiguille utilisée doit être jetable dans les bureaux respectifs. Une autre recommandation est le dépistage approfondi des patients hospitalisés dans les services de l’hôpital départemental, même s’ils se trouvent également dans d’autres services que celui des maladies infectieuses, où l’on effectue un test systématique de tous les patients qui viennent pour une hospitalisation de jour ou une hospitalisation continue. Une troisième recommandation est la césarienne, dans le cas des femmes infectées par le VIH, afin de diminuer le risque d’infection du fœtus”, a déclaré le docteur Bogdan Micu.
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2023-12-01 19:16:42
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