Documentaire sur le compositeur légendaire à l’AFI Fest

L’AFI Fest s’est ouvert mercredi soir au Chinese Theatre d’Hollywood et se poursuivra jusqu’à dimanche, avec en avant-première mondiale les nouveaux films attendus des anciens lauréats du Life Achievement Award de l’American Film Institute, dont Tom Hanks avec son nouveau film, Icivendredi, et Clint Eastwood avec son dernier, Juré n°2, dimanche (parmi une foule de prétendants aux Oscars et de films internationaux). Mais le festival a débuté avec un autre lauréat de l’AFI, le légendaire compositeur et musicien de cinéma John Williams, qui fait l’objet d’un documentaire exceptionnellement bien conçu et exécuté sur sa remarquable carrière.

Il s’agit d’un héritage qui comprend plus de faits saillants, de statistiques et de réalisations que peut-être n’importe quel autre compositeur de cinéma de l’histoire, même si le timide et pas Un musicien auto-élogieux vous donnerait probablement un argument à ce sujet, préférant mettre en avant les légendes qui ont précédé ses décennies de gloire qui ont traversé les années 50 jusqu’à aujourd’hui, où à 92 ans il en est toujours. Sa plus récente nomination aux Oscars, un record de 54 (le plus grand nombre pour une personne non nommée Walt Disney), a eu lieu l’année dernière pour Indiana Jones et le cadran du destin. Il a cinq victoires, plusieurs Grammys, Emmys et tous les autres prix imaginables en plus de l’honneur susmentionné de l’AFI et en tant que lauréat du Kennedy Center.

Réalisé par Laurent Bouzereau et produit par un consortium de sociétés dont Amblin de Steven Spielberg, Imagine de Ron Howard et Lucasfilm de George Lucas, le cinéaste n’utilise aucune narration mais raconte l’histoire de John Williams à travers des entretiens captivants avec Williams (surtout alors qu’il est assis au piano). ), et ces trois réalisateurs emblématiques qui ont travaillé avec lui ainsi que d’autres comme les producteurs Kathleen Kennedy et Frank Marshall, des collaborateurs musicaux comme Itzhak Perlman et Gustavo Dudamel, et ainsi de suite. Même les membres de la famille sont interviewés, l’un d’entre eux expliquant comment Williams est resté assis seul dans une pièce pendant 60 ans pour donner naissance à sa musique.

Bouzereau, qui a réalisé d’innombrables autres docus du show business comme le poignant Natalie Wood : Ce qui reste derrière, 5 sont revenus, Héros intemporels : Indiana Jones et Harrison Ford et le docu actuel et splendide, Fayesur la vie et l’époque de Faye Dunaway, a bénéficié de son accès en tant que cinéaste à tant de making-of featurettes au cours des 30 dernières années qu’il a ici une connaissance confortable et approfondie de son sujet et fait grand usage de quelques formidables matériel d’archives, sessions de composition de musique et extraits de films. Mais le meilleur de tout, c’est la façon dont il a réussi à sortir Williams de sa coquille réticente pour parler de sa vie dans la musique, depuis ses débuts, ses jours en tant que musicien de jazz, ses premiers emplois au cinéma comme Gadget, de nombreuses comédies de la Fox où il était connu sous le nom de Johnny Williams, jusqu’à sa première adaptation aux Oscars Un violon sur le toit, à travailler avec des légendes comme Hitchcock et Wyler, ses quatre décennies à la tête des Boston Pops, et bien plus encore. Une anecdote particulièrement émouvante est partagée par l’épouse de Spielberg, Kate Capshaw, lorsqu’elle décrit sa réaction en entendant pour la première fois sa partition pour La Liste de Schindler.

Des histoires sur la façon dont ses thèmes immortels pour Mâchoires, Rencontres rapprochées du troisième type, Star Wars, Les Aventuriers de l’arche perdue et tant d’autres n’ont pas de prix aussi, et heureusement Bouzereau laisse l’œuvre et son évolution occuper le devant de la scène. Pour apprécier l’étendue de la carrière cinématographique de Williams, il suffit de regarder quelques-uns des autres titres : ET : L’extraterrestre, Jurassic Park, Il faut sauver le soldat Ryan, Empire du Soleil, Lincoln et Les Fabelman, parmi la liste interminable de collaborations avec Spielberg qui constitue une bonne partie du film. Mais ne négligez pas les neuf Guerres des étoiles films, le premier trio de Harry Potter des films, Superman, Mémoires d’une Geisha (mon préféré et on ne lui accorde pas assez de crédit), Loin et loin, seul à la maison, les cowboys, et le film de Steve McQueen de 1969 Les Reivers qui, comme il le raconte ici, a été la première introduction à un jeune collectionneur de bandes sonores nommé Spielberg. Cette liste n’est qu’une goutte d’eau dans un océan de plus de 100 films.

Williams est pris au travail à Tanglewood et s’arrête fréquemment au Hollywood Bowl où il apparaît encore chaque été. Une cérémonie d’inauguration du John Williams Music Building à laquelle j’ai eu la chance d’assister aux studios Sony plus tôt cette année est également un matériau de choix pour Bouzereau.

Mais finalement là est la musique et il y en a heureusement en abondance Musique de John Williamsd’un homme qui a écrit la bande originale de nos vies. Comme il le dit : « la musique suffit pour toute une vie, mais une vie ne suffit pas à la musique ». Il s’agit d’un hommage bien mérité pour un homme qui a créé ce que Spielberg appelle « la forme d’art la plus pure que j’ai jamais expérimentée chez un être humain ».

Les producteurs sont Spielberg, Brian Grazer, Howard, Darryl Frank, Justin Falvey, Sara Bernstein, Justin Wilkes, Meredith Kaulfers, Kennedy, Marshall et Bouzereau.

Titre: Musique de John Williams

Festival: AFI Fest (Soirée d’ouverture)

Distributeur: Disney+

Date de sortie : 1er novembre 2024 (diffusion sur Disney+)

Directeur: Laurent Bouzereau

Casting: Steven Spielberg, George Lucas, John Williams, Ron Howard, Itzhak Perlman, Chris Columbus, Kathleen Kennedy, Frank Marshall, JJ Abrams, Kate Capshaw, Chris Martin, James Mangold, Yo Yo Ma, Lawrence Kasdan

Durée de fonctionnement: 1 h 36 min

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