Domenico Puddu, reconnu coupable d’assassinat pour avoir tué son voisin à Charleroi.

Domenico Puddu a été reconnu coupable d’assassinat pour le meurtre de son voisin à Charleroi. Ce fait divers tragique a choqué la communauté locale et suscité un débat sur la sécurité dans les quartiers résidentiels. Dans cet article, nous allons explorer les circonstances de ce crime odieux, ainsi que les conséquences pour l’accusé et les familles des victimes.


Le jeudi 17 juin, la Cour d’assises du Hainaut a déclaré Domenico Puddu coupable de l’assassinat de Jean-Yves Wargnies ainsi que de menaces envers Christophe Bertelli. Les faits ont été commis le 30 décembre 2019 à Marchienne-au-Pont, à Charleroi. Le verdict sur la peine de l’accusé sera rendu le lendemain.

Les avocats de la défense ont plaidé sans contester les faits, mais avec une analyse différente sur la circonstance aggravante de préméditation. Selon Me Thomas Puccini, la version présentée par l’accusé lors de la reconstitution est crédible. “Il n’a pas décidé, ce jour-là, en se levant, d’aller assassiner Jean-Yves Wargnies. Cette matinée est troublée par le bruit d’une disqueuse. Il décide de se rendre chez son voisin, avec une arme en main, pas totalement chargée”.

Domenico Puddu a tiré un premier coup de feu en direction de Jean-Yves Wargnies, mais ne l’a pas touché. Sa défense estime que c’était un tir d’intimidation. “Il sort, se trompe de chemin, rentre chez lui et recharge son arme”. L’accusé est revenu quelques secondes plus tard. Selon la défense, il “part en vrille” au moment où Jean-Yves Wargnies lui répond qu’il a appelé la police. Il tire des coups de feu. Cette fois, Jean-Yves Wargnies est touché à la fesse droite par une balle. Il saute du toit et court vers la rue de Bayemont, blessé. Le tireur le suit et, selon ses dires, décide d’en terminer. Selon la défense, la préméditation pourrait avoir commencé à ce moment-là, mais pas plus tôt. Domenico Puddu suit Jean-Yves Wargnies et le tue d’une balle dans la tête avant de remonter la rue du Congo et de menacer Christophe Bertelli.

Le débat sur la peine de l’accusé s’est tenu le lendemain du verdict, le 18 juin. Les avocats de la défense ont demandé à la cour de prendre en compte l’état psychologique de leur client, qui souffrait de problèmes de drogue et avait des antécédents de troubles mentaux. Ils ont également souligné que Domenico Puddu avait exprimé des remords pour ses actions.

Le procureur a insisté sur la gravité des faits, soulignant qu’il était rare qu’un crime aussi violent se produise en plein jour et en présence de témoins. Il a également mentionné que la victime était un homme sans histoire, qui avait eu la malchance de croiser le chemin de l’accusé, qui était “incontrôlable”.

La cour a finalement condamné Domenico Puddu à une peine de réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans. La cour a également ordonné la confiscation de l’arme utilisée pour commettre le crime.

Cette affaire tragique est un rappel de la violence qui peut surgir à tout moment dans nos vies, même dans des situations apparemment banals. Elle montre également l’importance du travail des forces de l’ordre pour prévenir et punir ces actes criminels.

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