Donald Trump confirmé comme candidat républicain. Biden pourrait abandonner la course à la présidentielle

Une nuit mouvementée à Milwaukee a vu l’ancien président Donald Trump capter l’attention de milliers de républicains, tandis que Nancy Pelosi aurait admis à ses collègues que Joe Biden était “sur le point” d’abandonner la course à la présidentielle.

Lors de son discours à la convention républicaine, Trump, entouré de fervents applaudissements, a adopté un premier ton conciliant, promettant d'”unifier le pays” et de “gagner, gagner, gagner”. Cependant, il s’est rapidement écarté du scénario et a lancé de sévères critiques contre les démocrates, dont Nancy Pelosi. “Dieu est de notre côté”, a déclaré l’ancien président en faisant référence à l’attentat contre sa vie survenu samedi dernier. Il a déclaré que même s’il n’était pas censé être présent, l’incident ne ferait que renforcer sa détermination et son leadership.

De même, Trump s’est engagé à mettre en œuvre « un leadership audacieux, dynamique, implacable et courageux », en promettant de mettre fin à l’immigration clandestine, de restaurer le rêve américain et de mettre fin à la guerre en Ukraine. Des personnalités telles que l’ancien combattant Hulk Hogan et le président de l’UFC, Dana White, ont apporté un soutien inconditionnel, provoquant les acclamations du public présent à la convention.

En parallèle, diverses inquiétudes persistent au sein du Parti démocrate concernant la candidature de Joe Biden. Des rapports indiquent que Barack Obama aurait exprimé des « inquiétudes » quant à la capacité de Biden à rester « en tête de liste ». Selon NBC, l’inquiétude d’Obama se concentre sur les doutes quant à la capacité de Biden à diriger efficacement pendant encore quatre ans, compte tenu de sa mauvaise performance lors du récent débat et des questions sur sa santé et son âge.

De plus, le Washington Post rapporte que Pelosi aurait déclaré à certains démocrates que Biden pourrait reconsidérer sa candidature, notant que “Biden est sur le point d’abandonner la course”. Le représentant démocrate Jamie Raskin et le sénateur Jon Tester se sont joints à ces voix, appelant ouvertement à ce que Biden cède la place à un nouveau leader.

L’un des points les plus critiques soulevés par Pelosi est que le maintien de Biden pourrait compromettre la capacité des démocrates à conserver la Chambre des représentants. Selon CBS News, deux législateurs démocrates estiment que Biden pourrait annoncer son retrait dans trois jours seulement.

Pendant ce temps, certains membres du cabinet de Biden ont eu des discussions privées sur l’état de la campagne, se demandant s’il était temps pour ses proches conseillers de confronter directement Biden à propos de son avenir politique.

Ces révélations interviennent dans le contexte d’informations selon lesquelles Obama aurait fait part de ses inquiétudes à ses alliés ces derniers jours. Pelosi, pour sa part, aurait partagé avec Biden des sondages suggérant qu’il ne pourrait pas battre Trump lors d’une éventuelle course en novembre. Cependant, Biden a répondu avec défi, indiquant qu’il avait lui-même vu des sondages qui lui étaient favorables.

Un porte-parole de Pelosi a rejeté ces spéculations, les qualifiant de “frénésie médiatique basée sur des sources anonymes”. La campagne de Biden a également minimisé les rumeurs d’un éventuel retrait, réaffirmant que “le président est le candidat de son parti” et qu’il reste fermement dans la course à la réélection.

Le Comité national démocrate se prépare à une réunion pour discuter des projets de vote par appel nominal virtuel pour nommer Biden en août, même avec la dissidence de certains membres du parti.

Dans une récente interview avec Univision, Biden s’est montré optimiste quant à ses chances pour novembre, déclarant qu’il « se sent bien » et que l’attention du public sur les élections augmente généralement à l’approche de septembre. Il a déclaré que jusqu’à présent, la course entre lui et Trump était « fondamentalement égale ».

Le président Biden, isolé chez lui dans le Delaware en raison d’une infection au COVID, fait face à une pression croissante alors que sa capacité à diriger le pays pour un autre mandat de quatre ans reste un sujet de débat généralisé.