Dans la course à la présidentielle, l’ancien président américain Donald Trump refuse de se joindre à ses adversaires. Dimanche 20 août, il a confirmé qu’il ne participerait pas aux débats de la primaire du Parti républicain.
“Le public sait qui je suis et quelle présidence réussie j’ai exercée, avec l’indépendance énergétique, des frontières et une armée fortes, les plus importantes réductions d’impôts et de réglementations, pas d’inflation, l’économie la plus forte de l’Histoire, et bien d’autres choses encore”, a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.
“JE NE PARTICIPERAI DONC PAS AUX DÉBATS!”, a-t-il ajouté, affirmant avoir 62% des intentions de vote aux primaires républicaines, avec 46 points d’avance sur son rival le plus sérieux, le gouverneur de Floride Ron DeSantis. “Il s’effondre comme un oiseau malade”, a ironisé l’ancien président.
Cinq mois avant le début des primaires, qui détermineront le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de 2024, Donald Trump bénéficie d’un soutien de sa base plus fort que jamais. Cependant, ses problèmes judiciaires jettent une ombre sur sa tentative de retour à la Maison Blanche.
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Trump ne s’engage pas à respecter les résultats de la primaire
Le premier débat républicain est prévu mercredi à Milwaukee, dans le nord-est des États-Unis.
Sept candidats ont rempli les critères requis pour y participer. Ron DeSantis, le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum, l’ancien vice-président de Donald Trump Mike Pence, son ancienne ambassadrice à l’ONU Nikki Haley et le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott seront présents.
Seront également présents l’homme d’affaires Vivek Ramaswamy et l’ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui menacent tous les deux la place de premier dauphin actuellement détenue par Ron DeSantis dans les sondages menés en Iowa et dans le New Hampshire, les premiers États à voter aux primaires.
Les instances du Parti républicain avaient donné à Donald Trump jusqu’à lundi pour annoncer sa décision quant à sa participation éventuelle. Malgré sa large avance dans les sondages, les proches du milliardaire craignent que ses rivaux ne profitent de son absence pour lancer une dynamique.
En 2016, après avoir manqué un débat, Donald Trump avait perdu l’Iowa lors des primaires républicaines au profit du sénateur texan Ted Cruz. Ron DeSantis et les autres concurrents pourraient donc voir l’absence de l’ancien président à Milwaukee comme une opportunité.
Les candidats doivent s’engager “à respecter la volonté des électeurs lors des primaires” et à soutenir le vainqueur en tant que condition de leur participation. Cependant, la manière d’appliquer cette règle n’est pas claire. Donald Trump a déjà déclaré qu’il ne signerait pas cet engagement.
Vendredi dernier, le New York Times avait rapporté que Donald Trump donnerait, en même temps que le débat de Milwaukee, une interview à Tucker Carlson, l’ancienne star animateur de Fox News aujourd’hui diffusé sur X, ex-Twitter. L’équipe de campagne du candidat a refusé de le confirmer.
Avec AFP
