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Donald Trump veut nommer Marco Rubio au poste de secrétaire d’État

by Nouvelles

2024-11-12 19:57:00

Avec cette équipe, Trump veut remodeler le monde – ce que cela signifie pour l’Ukraine, le Moyen-Orient et la Suisse

Donald Trump rassemble des partisans avec lesquels il souhaite gouverner à partir de janvier prochain. Ses conseillers sont des faucons en matière de politique étrangère : vont-ils poignarder le nouveau président dans le dos ?

Deux amis dans la campagne électorale : Donald Trump et son allié Marco Rubio (à droite) dans la phase finale de la course à la Maison Blanche.

Image : Evan Vucci/AP

Donald Trump semble avoir appris de ses erreurs. Pour son deuxième mandat, le président nouvellement élu souhaite donc s’entourer de partisans. Cela s’applique également à la politique de sécurité. Il souhaiterait nommer le sénateur républicain Marco Rubio, 53 ans, originaire de Floride, au poste de secrétaire d’État. Mike Waltz sera conseiller en sécurité. Cet ancien militaire de carrière de 50 ans représente une circonscription du nord-est de la Floride à la Chambre nationale des représentants. Et Kristi Noem, la gouverneure de 52 ans du petit État du Dakota du Sud, dirigera à l’avenir le ministère de la Sécurité.

Les trois ont un point commun : ils sont fidèles à l’ancien et au nouveau président. Rubio et Waltz ne sont pas non plus connus à Washington comme agitateurs, du moins pas comparés à leurs collègues de droite : ils ne semblent pas poursuivre l’objectif d’une restructuration radicale des institutions existantes. Ils travaillent également régulièrement avec les démocrates.

Trump, qui prêtera serment le 20 janvier 2025, déterminera essentiellement la politique étrangère. De cette manière, son équipe pourrait mettre en œuvre les idées du nouveau président.

  • Ukraine: Trump a promis de mettre fin à la guerre avant de prendre ses fonctions. Il s’est déjà entretenu au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et, selon les médias américains, a également eu une conversation avec le dirigeant du Kremlin, Vladimir Poutine. (Moscou le nie.) Son plan de paix n’est pas public, mais les grandes lignes sont connues. En conséquence, Trump pourrait forcer l’Ukraine à abandonner les zones de l’est du pays déjà occupées par les troupes russes. En échange, le nouveau gouvernement américain fournirait certaines garanties de sécurité à l’Ukraine. « Je ne suis pas du côté de la Russie », a récemment déclaré Rubio, qui souhaitait empêcher l’Ukraine de devenir à l’avenir un État satellite de Moscou. Cependant, les transferts américains d’un montant de plusieurs milliards vers Kiev seraient encore considérablement réduits par un président Trump ; L’une des principales revendications de la campagne électorale républicaine était de dépenser cet argent au niveau national à l’avenir (« America First »). L’Europe devrait combler cette lacune. Si les principaux États du continent s’y opposent, Trump poursuivra la restructuration de l’OTAN. C’est donc aux membres européens de l’OTAN qu’il incombera à l’avenir d’assumer la responsabilité principale de la défense du continent.
  • Chine: Rubio et le futur conseiller à la sécurité Waltz ont exprimé de vives critiques à l’égard du régime chinois ces dernières années et ont, par exemple, condamné les violations des droits de l’homme commises par Xi Jinping. Rubio a donc été déclaré persona non grata par Pékin et soumis à des sanctions. Trump ne semble pas trop intéressé par cet aspect ; Il a félicité à plusieurs reprises le dictateur Xi pour son leadership pendant la campagne électorale. Les partisans de la ligne dure chinoise devront faire des compromis dans ce domaine : Trump ne cherche pas à changer de régime en Chine. Il veut simplement s’assurer que Pékin ne puisse pas dominer la plus grande économie mondiale. Trump veut avant tout réduire la dépendance de l’économie américaine à l’égard des produits chinois bon marché. Toutes les importations devraient être soumises à des droits de douane punitifs élevés. La Chine n’acceptera pas simplement cette mesure, même si la réaction de Pékin reste totalement incertaine.
  • Moyen-Orient: Trump et sa nouvelle équipe de politique étrangère sont presque entièrement d’accord sur ce point. Ils soutiennent sans réserve la politique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Trump veut une « victoire complète » pour Israël. Rubio a récemment déclaré que tant que l’organisation terroriste Hamas n’aurait pas été complètement vaincue, l’avenir de la bande de Gaza ne pourrait être discuté. Il existe également un accord entre Trump, son futur ministre des Affaires étrangères et son conseiller à la sécurité sur la politique iranienne. Le nouveau gouvernement américain fera tout ce qui est en son pouvoir pour limiter l’influence de Téhéran dans la région.
  • Suisse: La personne du futur ambassadeur à Berne jouera un rôle crucial dans les futures relations bilatérales. Ni le ministre des Affaires étrangères Rubio, ni le conseiller à la sécurité Waltz ne semblent connaître la Suisse. Cependant, Rubio a félicité le Conseil national en septembre lorsque la chambre a décidé de cesser de financer l’organisation palestinienne controversée d’aide humanitaire UNRWA. Trump, pour sa part, valorise la Suisse, notamment grâce à ses visites au Forum économique mondial de Davos lors de son premier mandat, où il a été reçu comme une star. Des voix favorables aux entreprises espèrent donc déjà une nouvelle édition des négociations sur un accord de libre-échange entre la Suisse et les États-Unis. Un tel accord serait également nécessaire pour que les grands exportateurs suisses, comme l’industrie pharmaceutique, ne souffrent pas de droits d’importation.



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