Des proches de Donald Trump ont affirmé dimanche que l’ancien président avait le droit de prendre des paquets d’archives en quittant la Maison-Blanche, qu’il s’agisse de “notes” personnelles ou de documents déclassifiés. Ils ont ainsi créé une stratégie de défense en dénonçant des poursuites politiques. Selon une avocate, il a parfaitement le droit de détenir des documents classifiés qu’il avait déclassifiés. Un allié de Trump a également affirmé que le président avait la capacité de classifier et de contrôler l’accès aux informations de sécurité nationale à partir de la Constitution. Cependant, ces arguments ont été contredits par un acte d’accusation révélé jeudi. Donald Trump est visé par 37 chefs d’inculpation pour avoir emporté des milliers de documents confidentiels, qu’il aurait dû confier aux Archives nationales, et pour avoir refusé de les restituer malgré les demandes du FBI. En outre, l’acte d’accusation révèle qu’en juillet 2021, Donald Trump a montré un plan d’attaque, préparé par le département de la Défense lorsqu’il était président, à quatre personnes non habilitées ayant révélé des informations confidentielles telle que les capacités de défense des États-Unis et de pays étrangers. Selon l’ancien procureur général de Donald Trump, Bill Barr, l’idée que le président a une totale autorité pour déclarer que tout document est personnel est ridicule. Le pays est divisé dans ces affaires alors que 47% d’un échantillon de 910 Américains interrogés pensent que les charges dans ce dossier sont “politiquement motivées”, tandis que 37% pensent le contraire. Toutefois, 61% des sondés estiment ces poursuites “très graves” ou “assez graves”.
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